Azour et Maoulaoui à Bkerké
Entretien entre le patriarche maronite, Béchara Raï, et le ministre sortant de l’Intérieur, Bassam Maoulaoui, à Bkerké, le 30 décembre 2024. ©Agence nationale de l'information (ANI)

Le siège du patriarcat maronite à Bkerké a connu lundi une dynamique politique. Le patriarche, Béchara Raï, s’est entretenu avec le ministre sortant de l’Intérieur, Bassam Maoulaoui, ainsi qu’avec l’ancien ministre des Finances et actuel directeur du département du Moyen-Orient et de l’Asie centrale au Fonds monétaire international, Jihad Azour.

La présidentielle a été au cœur des discussions. M. Azour, dont la candidature avait été soutenue par l’opposition et le CPL, n’a pas fait de déclaration, l’objectif principal de sa visite étant de présenter ses vœux au patriarche à l’occasion des fêtes de fin d’année.

M. Maoulaoui a souligné, pour sa part, qu’“un président de la République devrait être élu le 9 janvier”, date à laquelle le président de la Chambre, Nabih Berry, a convoqué une réunion électorale.

Il a par ailleurs évoqué l’affaire de la famille de Doureid el-Assad, en précisant que ce dossier est “strictement lié à des passeports falsifiés”. L’épouse et la fille de Doureid el-Assad, cousin de Bachar el-Assad, avaient été arrêtées vendredi à l’aéroport international de Beyrouth (AIB) pour possession de faux passeports. Elles ont été déférées devant le Parquet de cassation qui a ordonné leur arrestation pour usage de faux. À cet égard, M. Maoulaoui a affirmé que “la Sûreté générale au Liban applique la loi et le dossier est déféré devant la justice”.

“Tous ceux qui entrent au Liban depuis la Syrie ne sont pas membres ou officiers de l'armée syrienne, et la Sûreté générale suit ce dossier”, a-t-il ajouté, expliquant que “l'armée procède à l’arrestation des personnes entrant illégalement au Liban, en coopération avec toutes les forces de sécurité, et les remet à la Sûreté générale pour qu'elle prenne les mesures nécessaires”.

 

Commentaires
  • Aucun commentaire