Netanyahou autorise les négociateurs israéliens à poursuivre les discussions à Doha sur les otages
Les proches et amis des otages israéliens détenus dans la bande de Gaza depuis les attaques du 7 octobre 2023 par des militants du Hamas, tiennent des pancartes alors qu'ils participent à l'allumage d'une ménorah commémorative composée de 823 « bougies d'âme », correspondant au nombre de soldats israéliens tombés jusqu'à présent dans la guerre en cours, lors d'un rassemblement appelant à agir pour obtenir la libération des captifs, à la fin de Hanouka sur la place Rabin à Tel-Aviv le 1er janvier 2025. ©Jack GUEZ/AFP

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou a autorisé jeudi les négociateurs de son pays à poursuivre les discussions à Doha en vue d'un accord pour la libération d'otages retenus dans la bande de Gaza, a annoncé son bureau.

Cette déclaration survient alors que le Hamas et Israël, en guerre dans le territoire palestinien, se sont récemment accusés de retarder la conclusion d'un tel accord.

M. Netanyahou a "autorisé des délégations du Mossad, du Shin Bet et de l'armée à poursuivre les négociations à Doha", a indiqué son bureau dans un communiqué, en référence aux pourparlers indirects menés ces dernières semaines sous la médiation du Qatar, de l'Égypte et des États-Unis, et qui ont ravivé l'espoir d'un accord.

Mais à la fin du mois dernier, les deux parties se sont accusées mutuellement de créer de nouveaux obstacles qui retarderaient, selon elles, la conclusion d'un accord pour la libération des otages.

Une délégation du Hamas est par ailleurs arrivée au Caire pour préparer des négociations à Doha "dans les prochains jours", a déclaré un responsable du mouvement à l'AFP sous couvert d'anonymat.

En près de 15 mois de guerre, Israël et le Hamas n'ont conclu qu'une seule trêve d'une semaine en novembre 2023, qui avait permis la libération de 105 otages, en échange de celle de 240 prisonniers palestiniens détenus par Israël.

L'une des principales pommes de discorde dans les négociations est l'instauration d'un cessez-le-feu durable.

Autre pierre d'achoppement, la gouvernance de Gaza après la guerre, qui reste très controversée, y compris au sein de la direction palestinienne divisée.

Israël a déclaré à plusieurs reprises qu'il ne permettrait pas au Hamas, qui a pris le pouvoir à Gaza en 2007, de diriger à nouveau le petit territoire côtier. M. Netanyahou a également affirmé qu'il n'accepterait pas un retrait complet des troupes de Gaza.

Avec AFP

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