Plusieurs Libanais ont été empêchés, jeudi, au niveau du poste-frontière de Masnaa, d’entrer en Syrie et ont été surpris par des conditions strictes mises en place par les autorités syriennes à la frontière.
Un responsable de la Sûreté générale (SG) a indiqué, vendredi, à la chaîne locale, MTV, que ce département n’en avait pas été informé.
De source ministérielle, Ici Beyrouth a pu apprendre que de nouvelles modalités pour l’entrée de Libanais sur le territoire syrien ont bel et bien été adoptées par Damas. Il semble cependant que les autorités libanaises n’aient pas été averties de la date de leur entrée en vigueur.
Aucune confirmation relative au contenu de cette décision n’a toutefois pu être apportée. Toujours selon cette même source, une enquête est en cours pour en déterminer les tenants et aboutissants.
Dans ce contexte, des médias ont relayé les prérequis selon lesquels tout Libanais désireux de se rendre en Syrie devrait détenir la preuve d’une réservation d’hôtel dans le pays et posséder la somme de 2.000 dollars; avoir pris un rendez-vous médical (pour ceux qui cherchent à s’y faire soigner) et être “sponsorisé” par un détenteur de la nationalité syrienne; être muni d’un permis de résidence valide en Syrie. Des conditions qui restent bien entendu à confirmer.
Selon la chaîne locale Al-Jadeed, cette décision serait une réaction à l’arrestation, par l’armée libanaise, de membres du groupe armé islamiste, Hay’at Tahrir al-Cham (HTC), chargés de gérer les opérations à la frontière. Ces derniers auraient affirmé s’être égarés en essayant d’escorter un individu vers le Liban. Toujours selon les informations d’Al-Jadeed que confirme également le quotidien An-Nahar, les personnes arrêtées auraient été traitées avec sévérité. Leur mise en liberté aurait également été retardée de cinq heures, après intervention directe de HTC auprès de la Sûreté générale au Liban.
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