Nawaf Salam informe le chef de l’État du résultat des consultations parlementaires
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Le Premier ministre désigné Nawaf Salam et le président de la République, le général Joseph Aoun, ont convenu vendredi de “la nécessité d'accélérer la formation du nouveau gouvernement libanais”.

M. Salam a informé M. Aoun des résultats de ses consultations parlementaires non contraignantes et des discussions qu’il a tenues avec le chef du Parlement, Nabih Berry. Une rencontre qu’il a qualifiée de “positive” ainsi que l’atmosphère générale lors de ses consultations avec les députés, durant lesquelles “un climat d'espoir  pour la formation rapide du gouvernement a été observé”.

Au terme de sa rencontre au palais présidentiel de Baabda avec le chef de l’État, M. Salam a tenu une conférence de presse, au cours de laquelle, il a réaffirmé “sa détermination à former un gouvernement le plus rapidement possible et à donner le coup d'envoi aux efforts de sauvetage”.

“Comme je l'ai déclaré depuis Ain el-Tineh, nous sommes déterminés à travailler 24 heures sur 24, 7 jours sur 7, pour finaliser la formation du gouvernement et lancer les efforts de sauvetage nécessaires. L'atmosphère est extrêmement positive entre les blocs parlementaires et avec M. Berry. Ce qui nous unit, c'est la Constitution et l'accord de Taëf”, a-t-il déclaré.

M. Salam s’est également dit confiant quant à la formation rapide d’un gouvernement, tout en soulignant que “les retards dans la formation d’un gouvernement n'étaient pas inhabituels”.

Concernant la participation du mouvement Amal et du Hezbollah dans le prochain gouvernement, M. Salam a déclaré qu'il avait “besoin de plus de temps pour finaliser sa formation”,  ajoutant qu'il espérait que le processus “ne serait pas retardé”.

A été également au menu des discussions entre les deux hommes, leur vision du nouveau gouvernement, ils ont ainsi défini “sa structure, le nombre de ministres et ses principes”.

En outre, le Premier ministre désigné a souligné “la nécessité d'une pression internationale pour assurer le retrait immédiat d'Israël, appelant la France à soutenir les efforts de reconstruction et à fournir une assistance technique pour réformer les lois libanaises et renforcer les institutions du pays”.

 

Salam chez Berry

Un peu plus tôt, le président de la Chambre, Nabih Berry a qualifié de “prometteur” son entretien, tenu vendredi, avec M. Salam.

De son côté, Nawaf Salam, a assuré au terme de cette rencontre, que “personne ne va bloquer la formation du gouvernement”, en allusion notamment au tandem Amal-Hezbollah.

M. Salam était arrivé dans l’après-midi, à Aïn el-Tiné, pour un entretien qui a duré plus d’une heure avec M. Berry, dont le bloc parlementaire avait boycotté les consultations parlementaires non contraignantes pour la formation du gouvernement.

Cet entretien s’inscrit dans le cadre des tractations en cours pour la mise en place d’un nouveau gouvernement.

Dans sa déclaration à la presse à sa sortie de Aïn el-Tiné, il a fait état d’une convergence de vues avec M. Berry sur le recours à la Constitution. “Nous nous référons au même ouvrage, qui est la Constitution telle qu’elle a été amendée après l’accord de Taëf”, a-t-il affirmé, en soulignant que “le contact sera maintenu avec le président de la Chambre pour la mise en place du gouvernement”.

Le Premier ministre désigné a également indiqué qu’il doit entamer des discussions avec le président Joseph Aoun au sujet d’une mouture de la composition de son équipe. “Nous nous étions entendus sur les grandes lignes et j’ai établi un premier projet de mouture gouvernementale que je vais lui soumettre”, a précisé M. Salam.

S’il n’a pas voulu donner davantage de détails à ce niveau, il a fait état d’une “unanimité parlementaire” qui s’est manifestée lors des consultations non contraignantes, pour une mise en place rapide du gouvernement, “afin que celui-ci lance sans tarder le chantier de redressement”. Il s’est engagé, de son côté, à travailler sans relâche à cet effet.

Quant à M. Berry, interrogé au sujet de l’entretien, il s’est contenté de répondre: “Il est prometteur”.

Rappelons que M. Berry n’avait pas non plus pris part à ces consultations, en signe de protestation contre le choix de Nawaf Salam pour diriger la première équipe ministérielle du mandat du président Joseph Aoun, sachant que ce sont les députés qui l’ont mandaté de cette tâche à la faveur des consultations parlementaires contraignantes.

Le président de la Chambre ne va pas cependant boycotter le gouvernement, selon son entourage, alors que le Hezbollah, également hostile au choix de M. Salam, n’a pas fait savoir s’il compte ou non prendre part au Cabinet.

Le Premier ministre désigné, Nawaf Salam, a assuré au terme d’un entretien, vendredi, avec le président de la Chambre, Nabih Berry, que “personne ne va bloquer la formation du gouvernement”, en allusion notamment au tandem Amal-Hezbollah.

M. Salam était arrivé peu après midi, à Aïn el-Tiné, pour un entretien qui a duré plus d’une heure avec M. Berry, dont le bloc parlementaire avait boycotté les consultations parlementaires non contraignantes pour la formation du gouvernement.

L’entretien s’inscrit dans le cadre des tractations en cours pour la mise en place du gouvernement.

Dans sa déclaration à la presse à sa sortie de Aïn el-Tiné, il a fait état d’une convergence de vues avec M. Berry sur le recours à la Constitution. “Nous nous référons au même ouvrage, qui est la Constitution telle qu’elle a été amendée après l’accord de Taëf”, a-t-il affirmé, en soulignant que “le contact sera maintenu avec le président de la Chambre pour la mise en place du gouvernement”.

Le Premier ministre désigné a aussi indiqué qu’il doit entamer des discussions avec le président Joseph Aoun au sujet d’une mouture de la composition de son équipe. “Nous nous étions entendus sur les grandes lignes et j’ai établi un premier projet de mouture gouvernementale que je vais lui soumettre”, a précisé M. Salam.

S’il n’a pas voulu donner davantage de détails à ce niveau, il a fait état d’une “unanimité parlementaire” qui s’est manifestée lors des consultations non contraignantes, pour une mise en place rapide du gouvernement, “afin que celui-ci lance sans tarder le chantier de redressement”. Il s’est engagé, de son côté, à travailler sans relâche à cet effet.

Quant à M. Berry, interrogé au sujet de l’entretien, il s’est contenté de répondre: “Il est prometteur”.

Rappelons que M. Berry n’avait pas non plus pris part à ces consultations, en signe de protestation contre le choix de Nawaf Salam pour diriger la première équipe ministérielle du mandat du président Joseph Aoun, sachant que ce sont les députés qui l’ont mandaté de cette tâche à la faveur des consultations parlementaires contraignantes.

Le président de la Chambre ne va pas cependant boycotter le gouvernement, selon son entourage, alors que le Hezbollah, également hostile au choix de M. Salam, n’a pas fait savoir s’il compte ou non prendre part au Cabinet.

 

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