Gouvernement: “Il n’y aura pas de blocage”, assure Salam
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Le président de Chambre, Nabih, Berry a qualifié de “prometteur” son entretien, vendredi, avec le Premier ministre désigné, Nawaf Salam.

Le Premier ministre désigné, Nawaf Salam, a assuré au terme d’un entretien, vendredi, avec le président de la Chambre, Nabih Berry, que “personne ne va bloquer la formation du gouvernement”, en allusion notamment au tandem Amal-Hezbollah.

M. Salam était arrivé peu après midi, à Aïn el-Tiné, pour un entretien qui a duré plus d’une heure avec M. Berry, dont le bloc parlementaire avait boycotté les consultations parlementaires non contraignantes pour la formation du gouvernement.

L’entretien s’inscrit dans le cadre des tractations en cours pour la mise en place du gouvernement.

Dans sa déclaration à la presse à sa sortie de Aïn el-Tiné, il a fait état d’une convergence de vues avec M. Berry sur le recours à la Constitution. “Nous nous référons au même ouvrage, qui est la Constitution telle qu’elle a été amendée après l’accord de Taëf”, a-t-il affirmé, en soulignant que “le contact sera maintenu avec le président de la Chambre pour la mise en place du gouvernement”.

Le Premier ministre désigné a aussi indiqué qu’il doit entamer des discussions avec le président Joseph Aoun au sujet d’une mouture de la composition de son équipe. “Nous nous étions entendus sur les grandes lignes et j’ai établi un premier projet de mouture gouvernementale que je vais lui soumettre”, a précisé M. Salam.

S’il n’a pas voulu donner davantage de détails à ce niveau, il a fait état d’une “unanimité parlementaire” qui s’est manifestée lors des consultations non contraignantes, pour une mise en place rapide du gouvernement, “afin que celui-ci lance sans tarder le chantier de redressement”. Il s’est engagé, de son côté, à travailler sans relâche à cet effet.

Quant à M. Berry, interrogé au sujet de l’entretien, il s’est contenté de répondre: “Il est prometteur”.

Rappelons que M. Berry n’avait pas non plus pris part à ces consultations, en signe de protestation contre le choix de Nawaf Salam pour diriger la première équipe ministérielle du mandat du président Joseph Aoun, sachant que ce sont les députés qui l’ont mandaté de cette tâche à la faveur des consultations parlementaires contraignantes.

Le président de la Chambre ne va pas cependant boycotter le gouvernement, selon son entourage, alors que le Hezbollah, également hostile au choix de M. Salam, n’a pas fait savoir s’il compte ou non prendre part au Cabinet.

 

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