La ministre de la Sécurité intérieure de Trump approuvée par le Sénat
La gouverneure du Dakota du Sud, Kristi Noem, témoigne lors d'une audition de la commission sénatoriale de la sécurité intérieure et des affaires gouvernementales sur sa nomination au poste de secrétaire à la sécurité intérieure, au Capitole à Washington, DC, le 17 janvier 2025. © SAUL LOEB / AFP

Le Sénat américain a approuvé samedi le choix de Donald Trump à la tête du ministère américain de la Sécurité intérieure, Kristi Noem, qui sera notamment chargée de mettre en œuvre son programme d'expulsions massives d'immigrés en situation irrégulière.

À la chambre haute du Congrès, où les républicains détiennent une courte majorité, la nomination de Mme Noem a été approuvée par 59 sénateurs tandis que 34 ont voté contre.

Le vote s'est tenu au lendemain de la confirmation de justesse du nouveau ministre de la Défense, Pete Hegseth, malgré des accusations d'agression sexuelle, de consommation excessive d'alcool ou de manque d'expérience.

Outre M. Hegseth, le nouveau chef de la diplomatie américaine Marco Rubio et le directeur de la CIA John Ratcliffe ont également été approuvés récemment par le Sénat.

Agée de 53 ans, Kristi Noem est la gouverneure du Dakota du Sud (Nord) depuis 2019.

Désormais à la tête du ministère de la Sécurité intérieure, elle a la responsabilité de plus de 260 000 employés fédéraux, soit le troisième plus gros ministère des États-Unis, derrière le Pentagone et les Anciens combattants.

Mme Noem prend notamment la tête des agences chargées du programme d'expulsions de Donald Trump, mais aussi de la sécurité des frontières, de la cybersécurité, ou encore de la réponse aux catastrophes naturelles.

Donald Trump a promis pendant sa campagne de lancer "le plus grand programme d'expulsions de l'histoire américaine", en utilisant les forces armées si nécessaire. La Maison Blanche s'est targuée cette semaine de l'arrestation de centaines de "migrants criminels illégaux", soulignant qu'ils avaient été expulsés par avions militaires plutôt que civils, comme c'était le cas précédemment.

Lors de son audition mi-janvier devant les sénateurs, Kristi Noem avait déclaré que la frontière avec le Mexique était "la menace N.1 pour notre sécurité intérieure".

Avec AFP

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