Le ministère de l’Énergie et de l’Eau a clarifié mardi certains points concernant le projet de réhabilitation de la centrale hydroélectrique de Harrach-Jeita qui a été attribué à l'Union des municipalités de la banlieue.
Dans son communiqué, le ministère rappelle qu’en septembre dernier, la Direction générale des ressources en eau et en électricité avait lancé un appel d’offres public pour la conception, la réhabilitation et la maintenance de cette centrale, conformément à une décision du ministre sortant de l'Énergie et de l'Eau, Walid Fayad. Un mois plus tard, ce dernier a tenu une réunion préliminaire avec les entreprises intéressées par ce projet, pour répondre à leurs questions et les inciter à participer autant que possible.
Malgré l’intérêt manifesté par plus de dix entreprises, aucune n’a soumis de dossier, et aucune autre municipalité n’a souhaité porter ce projet dans la forme initialement proposée.
Le ministère souligne que ce projet, essentiel pour l’Office des eaux de Beyrouth et du Mont Liban (EBML), bénéficie d’un financement prévu dans le budget 2024. Il générerait environ deux millions de dollars par an, contribuant à améliorer les services d’eau pour les résidents du Kesrouane.
Aucune entreprise n'ayant postulé pour cet appel d'offres, malgré le délai prorogé au maximum, et l'Union des municipalités de la banlieue ayant exprimé sa volonté de mettre en œuvre ce projet avec l'aide d'une expertise internationale, un projet de contrat a été préparé et envoyé à la cour des comptes pour approbation. Le texte souligne que l’objectif était de pouvoir bénéficier du montant alloué avant la fin de l'année au profit de l’EBML et de servir les citoyens, loin de toute considération sectaire ou politique,
Il est également noté que la loi sur les marchés publics permet des contrats consensuels avec l'Union des municipalités, conformément à l'article 46 de celle-ci.
Le ministère de l'Énergie confirme qu'il attend la décision de la Cour des comptes pour prendre les mesures adéquates. Il s'engage par ailleurs à offrir des chances égales à tous et à être ouvert à la passation de marchés pour toute partie qui remplit les conditions techniques et financières de concurrence, conformément à la loi.
Le ministère rappelle qu'il traite tous les dossiers en toute transparence et qu'il adhère aux procédures et exigences légales appliquées par l'Autorité des marchés publics et approuvées par la Cour des comptes.
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