Donald Trump a déclaré mardi vouloir exercer une "pression maximale" sur l'Iran, en allusion notamment à son programme nucléaire, reprenant une formule employée lors de son premier mandat.
Il a toutefois précisé qu'il espérait que cette stratégie n'aurait "quasiment pas besoin d'être utilisée".
Le président américain s'exprimait à la Maison-Blanche, où il a signé un mémorandum demandant à chaque ministère de préparer des sanctions contre l'Iran, comme il l'avait fait lors de son premier mandat (2017-2021).
Le président Trump aura ainsi à disposition "tous les outils possibles" pour empêcher l'Iran de devenir un "acteur malfaisant", a souligné l'un de ses conseillers.
M. Trump a précisé avoir hésité à adopter ces mesures. "Je ne suis pas content de le faire, mais je n'ai pas trop le choix, car nous devons nous montrer forts".
Réagissant aux propos du président américain, le ministre iranien des Affaires étrangères, Abbas Araghchi, a jugé que la politique de "pression maximale" sur Téhéran, que Donald Trump a dit vouloir exercer serait "un nouvel échec", comme ce fut le cas, selon lui, lors du premier mandat du président américain.
"Je crois que la pression maximale est une expérience ratée et la tenter à nouveau conduira à un nouvel échec", a déclaré M. Araghchi aux médias, après que le président américain a dit vouloir exercer une "pression maximale" sur l'Iran, à l'encontre notamment de son programme nucléaire, reprenant une formule employée lors de son premier mandat.
Le président, visé par deux tentatives d'assassinat, le 13 juillet et le 15 septembre, avait assuré pendant la campagne électorale que sa vie était directement menacée par l'Iran.
"Ce serait une terrible erreur de leur part", a-t-il déclaré mardi. "S'ils faisaient ça, (le tuer) ils seraient anéantis. Ce serait la fin. J'ai laissé des instructions. S'ils le font, on les anéantit. Il ne restera rien (...) ce serait un anéantissement total."
Son équipe de campagne avait annoncé fin septembre avoir été informée par les renseignements américains de menaces "concrètes" d'assassinat à son encontre, émanant de l'Iran.
Les renseignements américains avaient confirmé cette rencontre à l'AFP, sans donner davantage de détails.
Des accusations similaires avaient été rejetées par l'Iran durant l'été et qualifiées de "malveillantes".
Avec AFP
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