Les services de renseignement de l'armée libanaise ont arrêté vingt-cinq personnes soupçonnées d’être impliquées dans l’attaque survenue vendredi soir contre un convoi de la Force intérimaire des Nations unies au Liban (Finul), ainsi que dans les manifestations qui ont secoué le pays.
Cette annonce a été faite par le ministre de l’Intérieur, Ahmad Hajjar, à l’issue d’une réunion d’urgence du Conseil central de sécurité intérieure, tenue ce samedi matin.
M. Hajjar a fermement condamné l’attaque contre la Finul, la qualifiant de “crime et d’acte totalement inacceptable”. Il a également assuré que les enquêtes se poursuivront avec sérieux et que les autorités sont “pleinement déterminées à poursuivre les auteurs”. Outre les vingt-cinq suspects interpellés par les services de renseignement de l'armée, un autre individu est actuellement détenu par les Forces de sécurité intérieure (FSI).
“J’ai demandé à l’armée et aux forces de sécurité de renforcer leur présence sur le terrain afin de maintenir l’ordre et de protéger les citoyens”, a ajouté le ministre, rappelant que le blocage des routes était strictement interdit.
Descentes de police en banlieue sud
Parallèlement, des unités d’élite de l’armée libanaise ont lancé samedi une série de raids dans la banlieue sud de Beyrouth, visant à interpeller les personnes soupçonnées d’être impliquées dans les attaques survenues la veille sur la route de l’aéroport.
Pour la deuxième nuit consécutive vendredi, des dizaines de partisans du Hezbollah ont bloqué l’axe menant à l’aéroport international de Beyrouth, situé en banlieue sud de la capitale, bastion du mouvement pro-iranien.
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