Macron veut dissuader Trump d’être \
Le président français Emmanuel Macron ©AFP

Le président Emmanuel Macron a déclaré jeudi que la France entrait dans une "nouvelle ère" et qu'il comptait dire au président américain Donald Trump qu'il ne pouvait pas "être faible" avec Vladimir Poutine.

Macron s'est exprimé devant les Français avant une visite prévue à la Maison Blanche pour rencontrer Trump la semaine prochaine, alors que l'Europe tente de répondre à son changement de position sur la guerre en Ukraine.

"Je vais lui dire: 'Tu ne peux pas être faible avec le président Poutine. Ce n'est pas qui tu es, ce n'est pas ta marque de fabrique, ce n'est pas dans ton intérêt'", a déclaré Macron en répondant aux questions du public français sur les réseaux sociaux.

Trump rencontrera à Washington Macron lundi et le Premier ministre britannique Keir Starmer jeudi prochain, a annoncé la Maison Blanche.

Trump a provoqué des vagues de choc à travers l'Europe en affirmant qu'il était prêt à reprendre la diplomatie avec Poutine pour mettre fin à la guerre de la Russie contre l'Ukraine, après trois ans de conflit, au détriment des pays européens et de Kiev.

Ces derniers jours, des responsables français ont indiqué que le public français devait comprendre l'ampleur de la menace venant du Kremlin.

Macron a déclaré plus tôt cette semaine aux journalistes: "La Russie représente une menace existentielle pour les Européens."

Jeudi, le président français a déclaré que la France devait renforcer sa sécurité face au choc du changement de politique dans les relations entre les États-Unis et la Russie.

"Je suis convaincu que nous entrons dans une nouvelle ère. Cela va nous imposer des choix", a affirmé Macron. "Nous, les Européens, devons augmenter notre effort de guerre."

Macron a insisté sur le fait qu'il ne comptait pas envoyer de troupes en Ukraine "demain", mais a indiqué que la France envisageait de fournir des garanties de sécurité à l'Ukraine à la suite d'un accord de cessez-le-feu avec la Russie.

"Je n'ai pas décidé d'envoyer des troupes en Ukraine demain, non", a-t-il précisé.

"Ce que nous envisageons plutôt, c'est d'envoyer des forces pour garantir la paix une fois qu'elle aura été négociée", a-t-il ajouté.

S'exprimant plus tôt jeudi auprès de l'AFP, une source française familière des discussions a indiqué que la France travaillait avec des pays européens pour garantir des garanties de sécurité à l'Ukraine en cas d'accord de cessez-le-feu.

Avec AFP

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