Le Hamas annonce la restitution des corps de quatre otages israéliens \
©BASHAR TALEB/AFP

La branche armée du Hamas a indiqué mercredi qu'elle restituerait "cette nuit" les corps de quatre otages israéliens enlevés lors de l'attaque du 7 octobre, dans le cadre de l'accord de cessez-le-feu.

"Dans le cadre de l'accord, les Brigades Ezzedine al-Qassam ont décidé de remettre les corps de quatre otages cette nuit", a déclaré le mouvement en donnant les noms des otages, que l'AFP ne publie pas dans l'attente d'une confirmation des autorités israéliennes ou des familles d'otages.

Le Hamas devrait restituer les corps de Tsahi Idan, Ohad Yahalomi, Itzik Elgarat et Shlomo Mantzur.

"Beaucoup de progrès" 

À trois jours de la fin de la première phase, les termes de la deuxième étape, qui doit voir la fin définitive de la guerre, n'ont toujours pas été négociés.

Mardi soir, l'émissaire du président américain Donald Trump pour le Moyen-Orient, Steve Witkoff, a cependant fait état de "beaucoup de progrès" en vue d'une reprise des négociations. Il a annoncé qu'Israël envoyait une équipe de négociateurs "soit à Doha soit au Caire, où les négociations vont commencer".

Israël n'a pas confirmé cette information.

Mercredi, deux responsables du Hamas ont indiqué à l'AFP que le mouvement islamiste allait restituer jeudi à Israël les corps de quatre otages en échange de centaines de prisonniers palestiniens, dont la libération était bloquée depuis samedi par Israël.

Selon un accord conclu par l'intermédiaire des médiateurs, le Hamas et d'autres groupes armés "remettront quatre corps (d'otages) israéliens, et en retour, Israël libérera plus de 600" Palestiniens détenus dans ses prisons, ont précisé ces deux responsables.

Le bureau du Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahou, a indiqué qu'un accord avait été conclu pour la restitution des corps de quatre otages, sans mentionner la libération des prisonniers.

Plus de 600 d'entre eux auraient dû être libérés le 22 février, en échange de six Israéliens relâché par le Hamas. Mais Israël avait annulé au dernier moment ces libérations, exigeant la fin des "cérémonies humiliantes" mises en scène par le Hamas à chaque libération d'otages.

En réponse, le Hamas avait accusé Israël de "mettre en grave danger tout l'accord de trêve", et appelé les pays médiateurs - États-Unis, Qatar et Égypte - à intervenir.

Le Comité international de la Croix-Rouge notamment a protesté contre ces cérémonies, lors desquelles les otages étaient exhibés sur des podiums face à la foule, et exhorté toutes les parties à procéder aux échanges de prisonniers et d'otages "de manière digne et privée".

Avec AFP

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