
Le Conseil des évêques maronites a salué mercredi le premier déplacement officiel du président libanais, Joseph Aoun, en Arabie saoudite, et surtout le “renforcement des bonnes relations bilatérales entre Beyrouth et Riyad”, qui avaient été mises à mal au cours des dix dernières années entre les deux pays.
À l’issue de leur réunion mensuelle présidée par le patriarche maronite, Mgr Béchara Raï, à Bkerké, les évêques maronites ont espéré que cette visite “ouvrira la voie à d'autres rencontres officielles qui seront bénéfiques aux deux pays”.
Dans un communiqué publié mercredi, ils se sont également félicités de la participation du président Aoun au sommet de la Ligue arabe qui s’est tenu hier, lundi, au Caire.
“Cela permettra au Liban de rebénéficier de la solidarité des pays arabes, tel que préconisé par la politique de redressement et de consolidation du nouveau mandat, axée sur la construction de l'État, l'égalité entre les citoyens et le respect de la Constitution.”
Par ailleurs, les évêques se sont réjouis de la récente visite du Premier ministre, Nawaf Salam, dans le sud meurtri, soulignant qu’elle “a permis de réitérer l'appel du Liban aux États-Unis, à la France, à l'ONU et au Conseil de sécurité pour obtenir leur soutien en vue de mettre fin à l'occupation israélienne”.
“Une telle démarche permettra à la région frontalière de retrouver la sécurité et la stabilité, indispensables à la reconstruction des infrastructures détruites” et à la dynamisation du pays, ont-ils souligné.
Ils ont exhorté le gouvernement à accélérer “la mise en œuvre des réformes” notamment pour favoriser la “relance économique, en particulier à travers les investissements”.
Se penchant ensuite sur les prochaines échéances électorales (municipales et législatives), le Conseil des évêques a exprimé le souhait que ces scrutins puissent garantir “une représentativité réelle du tissu social libanais, loin des quotas et du partage clientéliste entre les dirigeants des différentes communautés et partis”.
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