
L’adjointe de l'envoyé spécial du président américain pour le Moyen-Orient, Morgan Ortagus, a annoncé mardi que les États-Unis ont “lancé des groupes de travail diplomatiques qui œuvreront à la résolution des problèmes entre le Liban et Israël, notamment la démarcation de la Ligne bleue”. “Je suis optimiste quant à un accord sur les cinq points litigieux encore en suspens”, a-t-elle affirmé lors d’une interview accordée mardi à la chaîne locale Al-Jadeed.
Cette déclaration a été confirmée par le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahou. “Un accord a été conclu pour la formation de groupes de travail avec les États-Unis, la France et le Liban afin de résoudre la question des frontières”, a-t-il annoncé dans un communiqué publié mardi par son bureau de presse.
Mme Ortagus a salué le travail du président Joseph Aoun et souligné que le président américain, Donald Trump, considérait la paix et la mise en œuvre des décisions politiques et diplomatiques comme des éléments essentiels à la résolution des différends frontaliers entre le Liban et Israël.
Par ailleurs, elle a annoncé “la libération imminente de cinq prisonniers libanais” détenus en Israël, à l’issue de la réunion du comité chargé de superviser l’application du cessez-le-feu entre Israël et le Liban, qui se tenait à Naqoura, au moment de l’entretien. Elle a noté ne pas connaitre “le nombre exact de Libanais encore emprisonnés en Israël”, indiquant que “des démarches diplomatiques étaient en cours pour garantir leur libération”.
Pour sa part, le président Aoun a annoncé, mardi soir, que quatre prisonniers libanais détenus par les forces israéliennes ont été libérés à la suite des négociations menées par le comité de suivi de l'application de l'accord de cessez-le-feu dans le Sud. Un cinquième prisonnier devrait être remis mercredi, selon la déclaration publiée sur la plateforme X.
La responsable américaine a également affirmé que la destruction de l’arsenal du Hezbollah au sud du Litani “faisait partie de l’accord en discussion” et que les États-Unis “œuvraient au renforcement des capacités de l’armée libanaise pour qu’elle soit la seule force souveraine sur le territoire”.
“Sous la direction du président Joseph Aoun et du Premier ministre, Nawaf Salam, nous tentons de jeter les bases d’un nouvel avenir pour le Liban”, a-t-elle conclu.
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