Trump et Poutine doivent discuter de l'Ukraine cette semaine
©Alexander Nemenov and Jeff Kowalsky / AFP

L'émissaire américain Steve Witkoff a affirmé dimanche sur CNN que le président des États-Unis Donald Trump et son homologue russe Vladimir Poutine allaient discuter "cette semaine" de l'Ukraine, après la proposition de trêve de Washington.

"Beaucoup de choses doivent encore être discutées, mais je pense que les deux présidents vont avoir une discussion vraiment bonne et positive cette semaine", a déclaré Steve Witkoff, en affirmant que Moscou, Kiev et Washington "veulent que tout cela se termine".

"Je m'attends à un appel téléphonique avec les deux présidents cette semaine et nous continuons nos échanges avec l'Ukraine", a ajouté Steve Witkoff.

Vendredi, le Kremlin avait affirmé que Vladimir Poutine avait remis à l'émissaire américain un message à Donald Trump au sujet de sa proposition de cessez-le-feu en Ukraine.

"Quand M. Witkoff apportera toutes les informations au président Trump, nous déterminerons le timing pour une conversation" entre les deux présidents, avait affirmé le porte-parole du Kremlin Dmitri Peskov.

Kiev a accepté le principe d'une trêve inconditionnelle de 30 jours si Moscou met fin à ses attaques dans l'est de l'Ukraine.

Le président russe Vladimir Poutine n'a toutefois accepté aucune trêve, posant au contraire des conditions maximalistes comme la cession par l'Ukraine de cinq régions annexées par la Russie, l'abandon des ambitions de Kiev de rejoindre l'Otan et le démantèlement du pouvoir ukrainien en place.

De son côté, le chef de la diplomatie américaine Marco Rubio a qualifié dimanche matin sur CBS de "prometteur" l'échange téléphonique qu'il a eu avec son homologue russe Sergueï Lavrov.

"Il est difficile de négocier une fin durable à une guerre tant que les belligérants se tirent dessus, c'est pourquoi le président (Trump) souhaite un cessez-le-feu", a poursuivi le secrétaire d'État américain.

"En supposant que nous y parvenions, ce qui ne sera pas facile en soi, nous passerons à la deuxième phase, qui consiste à négocier quelque chose de plus durable et de plus permanent. Ce sera difficile. Il faudra travailler dur, faire des concessions de part et d'autre, mais ça doit se faire. Cette guerre ne peut plus durer. Le président a été clair à ce sujet et il fait tout ce qu'il peut pour y mettre fin", a ajouté Marco Rubio.

AFP

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