L'Iran nie toute implication dans le conflit yéménite dans une lettre au Conseil de sécurité de l'ONU
Le Conseil de sécurité de l'ONU tient une réunion sur la guerre en Ukraine, au siège des Nations Unies à New York, le 23 février 2024. ©Charly Triballeau / AFP

Dans une récente communication diplomatique, l'Iran s'est adressé au Conseil de sécurité des Nations Unies, affirmant son non-engagement dans le conflit en cours au Yémen et rejetant les accusations de violation des accords internationaux. La lettre, envoyée plus tôt aujourd'hui, vise à clarifier la position de l'Iran au milieu des tensions croissantes dans la région.

L'Iran a catégoriquement déclaré que les milices houthies, impliquées dans le conflit yéménite, mènent leurs opérations de manière indépendante. Cette affirmation vise à éloigner Téhéran des allégations de soutien direct aux Houthis dans leurs activités militaires contre le gouvernement yéménite et ses alliés.

En outre, l'Iran a souligné son respect de l'embargo sur les armes imposé au Yémen, niant toute violation des restrictions internationales. Cette déclaration intervient à la suite d'accusations adressées par divers acteurs internationaux, qui soupçonnent l'Iran de fournir des armes aux forces houthies, alimentant ainsi le conflit prolongé.

La lettre a également abordé les incidents récents en mer Rouge, niant fermement toute implication iranienne dans des attaques qui ont menacé la sécurité maritime de cette voie navigable essentielle. Ces incidents ont accru les inquiétudes concernant la sécurité de l'un des corridors maritimes les plus fréquentés au monde.

En plus de ces clarifications, l'Iran a exprimé son rejet et sa condamnation de récentes déclarations faites par le président américain Donald Trump, probablement en allusion aux accusations précédentes de Trump contre l'Iran concernant son rôle dans les conflits au Moyen-Orient.

La lettre de l'Iran au Conseil de sécurité représente un geste diplomatique significatif, cherchant à atténuer les tensions. Alors que la situation au Yémen reste volatile, la communauté internationale continue de suivre de près les développements et les rôles des puissances régionales impliquées dans le conflit.

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