Alors que les discussions sur les relations entre le Liban et Israël refont surface, il est essentiel de se pencher sur l’impact historique et les conséquences de l’accord d’armistice signé le 23 mars 1949. Cet accord, bien qu’ayant instauré une période de relative stabilité, a été relégué à l’arrière-plan des dynamiques régionales depuis les années 1970.

L’accord d’armistice de 1949 a marqué un tournant, instaurant une ligne de démarcation claire et des engagements mutuels visant à éviter les hostilités. Dans un premier temps, cet accord a permis une gestion relativement apaisée de la frontière sud, notamment grâce à l’interdiction d’installation de camps de réfugiés palestiniens à proximité et au soutien diplomatique implicite de la France envers le Liban.

Cependant, cette stabilité s’est révélée éphémère. Dès les années 1960, l’apparition de groupes armés palestiniens et la question du détournement des eaux du Jourdain ont ravivé les tensions. L’intensification des opérations commando palestiniennes à partir du Liban a entraîné une escalade des tensions, qui ont culminé avec les invasions militaires de 1978 et 1982.

La guerre des Six jours en 1967 a marqué un tournant décisif: Israël s’est retiré unilatéralement de l’accord d’armistice, arguant du soutien tacite du Liban aux actions des autres États arabes. Néanmoins, Beyrouth a maintenu sa position en considérant que l’accord de 1949 ne pouvait être annulé unilatéralement et reste donc théoriquement valide à ce jour.

Pour une analyse plus détaillée des aspects techniques de l’accord d’armistice de 1949, vous pouvez consulter l’article de notre consœur Alissar Boulos sur Ici Beyrouth:

 

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