
Donald Trump a averti vendredi l'Iran que les choses se passeraient "mal" en l'absence d'accord sur le nucléaire, au lendemain de l'annonce par Téhéran qu'il avait répondu à une lettre du président américain appelant à des pourparlers.
Le milliardaire républicain, qui avait retiré avec fracas en 2018 les États-Unis d'un accord international avec l'Iran lors de son premier mandat, se dit désormais ouvert au dialogue avec Téhéran pour encadrer ses activités nucléaires.
Donald Trump, qui a annoncé récemment avoir envoyé une missive à l'Iran, a dit qu'il préférait un accord, mais a également menacé Téhéran en cas d'échec.
"Ma préférence (...) c'est d'arriver à nous entendre avec l'Iran", a dit le président républicain dans le Bureau ovale de la Maison-Blanche. "Mais si on n'arrive pas à s'entendre, les choses vont mal tourner" pour l'Iran, a-t-il averti.
Le chef de la diplomatie iranienne Abbas Araghchi a déclaré jeudi que son pays avait formulé une réponse à la lettre du président américain, sans en préciser le contenu.
En parallèle à cet appel à parler, Donald Trump a renforcé sa politique dite de "pression maximale" à l'encontre de l'Iran, avec des sanctions supplémentaires et la menace d'une action militaire en cas de refus de pourparlers.
Le ministre iranien des Affaires étrangères a souligné que la position de son pays restait "de ne pas négocier directement (avec les États-Unis) sous la pression maximale et les menaces d'action militaire". "Mais les négociations indirectes, telles qu'elles ont existé dans le passé, peuvent se poursuivre", a-t-il ajouté.
L'Iran et les États-Unis n'ont plus de relations diplomatiques depuis 1980. Mais les deux pays échangent indirectement par le biais de l'ambassade de Suisse à Téhéran, qui représente les intérêts américains en Iran.
Avec AFP
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