En visite à Moscou, où il s’est entretenu avec le président Vladimir Poutine, le représentant spécial de Donald Trump pour le Moyen-Orient, Steve Witkoff, a indiqué vendredi que le premier round de discussions avec l’Iran, prévu à Mascate samedi, visera essentiellement à "bâtir la confiance", sans entrer dans les détails d’un éventuel accord.
"Le premier objectif de la rencontre sera de poser les bases d’un dialogue constructif. Il ne s’agira pas de négocier dès maintenant les conditions précises d’une entente", a-t-il affirmé, cité par la chaîne Al-Hadath.
Tout en réaffirmant l’attachement de l’administration Trump au "démantèlement total" du programme nucléaire iranien, M. Witkoff a reconnu que cette exigence n’excluait pas la possibilité de compromis. "Insister sur le démantèlement ne veut pas dire que nous ne chercherons pas un terrain d’entente”, a-t-il ajouté.
L’émissaire a également averti que si Téhéran refusait de démanteler ses installations nucléaires sensibles, "le président [Donald] Trump prendra la décision qui s’impose", sans préciser la nature des mesures envisagées.
Selon lui, tout accord futur devra impérativement inclure des garanties solides assurant que l’Iran "ne pourra jamais se doter de l’arme nucléaire".
Ces déclarations interviennent à la veille de pourparlers très attendus entre l’Iran et les États-Unis à Oman, les premiers du genre depuis 2018.
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