Les Forces de sécurité intérieure (FSI) et les services de renseignement de l’armée libanaise ont mis en place jeudi plusieurs barrages dans la banlieue sud de Beyrouth, notamment à Ghobeiri et Chiyah. Les infractions ciblées sont liées à la détention d’armes non autorisées et à l’utilisation de véhicules aux vitres teintées.
Cette opération s’inscrit dans un effort renouvelé des appareils sécuritaires libanais pour faire respecter la loi dans des zones représentant des bastions du Hezbollah.
Jeudi après-midi, les autorités ont intensifié les contrôles dans plusieurs régions du pays, vérifiant les papiers et les autorisations des véhicules dotés de vitres teintées. La campagne s’est étendue à Beyrouth, au nord, à la plaine de la Békaa et au sud, provoquant d’importants embouteillages, notamment au niveau du barrage de Awali, à l’entrée nord de la ville de Saïda.
Cette intensification des mesures sécuritaires fait suite à une requête officielle émise le 15 avril par le gouverneur de Beyrouth, le juge Marwan Abboud, appelant les forces de l’ordre à sévir contre les infractions liées aux motos et à rétablir l’ordre public. Il a également demandé l’interdiction des tuk-tuks dans les limites administratives de la capitale.
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