Vladimir Poutine et le sultan d'Oman évoquent les pourparlers nucléaires iraniens
Sur cette photo diffusée par l'agence d'État russe Sputnik, le président russe Vladimir Poutine rencontre le sultan d'Oman Haitham bin Tariq au Kremlin, à Moscou, le 22 avril 2025 ©Sergei SAVOSTYANOV / AFP

Vladimir Poutine et le sultan d'Oman ont évoqué mardi ensemble au Kremlin le dossier nucléaire iranien, a annoncé le porte-parole de la présidence russe, Dmitri Peskov, Oman étant médiateur des récents pourparlers entre l'Iran, allié de Moscou, et les États-Unis.

« Ce sujet a été évoqué » lors de discussions entre le président russe et le sultan Haitham bin Tarik al Said, a déclaré M. Peskov à la presse, en soulignant que Moscou «apprécie hautement les efforts» d'Oman en tant que médiateur.

Le conseiller diplomatique du Kremlin, Iouri Ouchakov, a également confirmé que le sujet avait été abordé lors de la rencontre entre les deux dirigeants.

« Tout le monde sait bien que la Russie est prête à faire tout ce qui dépend d'elle pour contribuer à un achèvement fructueux » de discussions sur le dossier nucléaire iranien, a par ailleurs rappelé M. Peskov.

Les pays occidentaux et Israël, ennemi juré de Téhéran et considéré par les experts comme la seule puissance nucléaire au Moyen-Orient, soupçonnent l'Iran de vouloir se doter de l'arme nucléaire.

Téhéran rejette ces allégations et défend un droit au nucléaire à des fins civiles, notamment pour l'énergie.

L'Iran et les États-Unis doivent se retrouver samedi à Oman pour une troisième session de pourparlers sur le sujet, selon le chef de la diplomatie iranienne, Abbas Araghchi.

« Des discussions techniques au niveau des experts débuteront mercredi », avait-il précisé samedi.

Ce jour-là, des discussions indirectes entre les deux pays ont eu lieu à Rome, ce qui a permis de faire «avancer» les négociations, d'après M. Araghchi, qui s'était rendu juste avant à Moscou, notamment pour discuter avec Vladimir Poutine.

Depuis son retour à la Maison Blanche, Donald Trump a relancé sa politique dite de «pression maximale» contre l'Iran, avec lequel les États-Unis n'ont plus de relations diplomatiques depuis 1980.

Avec AFP

Commentaires
  • Aucun commentaire