
Le fils aîné du président américain Donald Trump se rendra en Corée du Sud la semaine prochaine en pleine « guerre sur les tarifs douaniers » avec les États-Unis et dans une période d’instabilité politique à Séoul.
Donald Trump Jr. « se rendra en Corée du Sud la semaine prochaine », a déclaré mercredi à l’AFP un porte-parole du conglomérat et géant du commerce de détail sud-coréen Shinsegae, dont le président est une connaissance de Trump Jr. La date exacte n’a pas été révélée.
L’agence de presse sud-coréenne Yonhap avait précisé que cette visite a lieu à l’invitation du président de Shinsegae.
Selon les médias sud-coréens, les deux hommes s’étaient rencontrés pour la première fois en 2015 et partagent des centres d’intérêts communs, y compris leur foi chrétienne. En décembre, le Coréen avait été invité par l’Américain à Mar-a-Lago, où il avait rencontré le président élu Trump.
La visite de la semaine prochaine a lieu alors que Séoul s’est vu imposer par Washington des droits de douane généraux de 10 %, et de 25 % sur les automobiles et l’acier, ensuite suspendus pour 90 jours.
La Corée du Sud est aussi en pleine tourmente politique après que la Cour constitutionnelle a confirmé, le 4 avril, la destitution du président Yoon Suk-yeol, quatre mois après sa tentative désastreuse d’imposer la loi martiale.
Une élection présidentielle est prévue pour le 3 juin, et selon l’agence Yonhap, les milieux d’affaires auraient fait pression sur Chung pour faciliter la visite de Trump Jr.
Séoul doit tenir des pourparlers commerciaux officiels à Washington jeudi, représenté par ses ministres des Finances et du Commerce, le ministre des Affaires étrangères Cho Tae-yul ayant souligné que son pays n’a « aucune intention de conclure précipitamment » ces pourparlers.
Il a précisé mercredi que même si le sujet du partage des coûts des 28 500 soldats américains stationnés en Corée du Sud pour se défendre contre le Nord ne sera pas officiellement à l’ordre du jour des pourparlers de jeudi, Séoul resterait ouverte à entendre les positions de Donald Trump s’il décide d’en parler.
Ce dernier avait de son côté suggéré que la question devrait faire partie d’une négociation globale avec Séoul.
AFP
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