
François a été un «pape proche des gens, avec un cœur ouvert à tous», en particulier «pour les plus démunis, les exclus», a relevé samedi le cardinal Giovanni Battista Re dans son homélie prononcée lors des obsèques du jésuite argentin sur la place Saint-Pierre.
Devant une foule immense de fidèles, mais aussi de dizaines de têtes couronnées et de chefs d'État, dont les présidents américain Donald Trump et ukrainien Volodymyr Zelensky, le doyen du collège des cardinaux a prononcé son homélie en italien, applaudie à plusieurs reprises.
Le pape François défendait une Église qui soit «une maison pour tous», a-t-il dit, déclenchant une première salve d'applaudissements et d'acclamations du public.
Les «gestes» et les «exhortations» du pape François «en faveur des réfugiés et des personnes déplacées sont innombrables», a-t-il ajouté, de nouveau sous des applaudissements nourris.
«Son insistance à œuvrer en faveur des pauvres a également été constante», a poursuivi Giovanni Battista Re, soulignant qu’il était «significatif que le premier voyage du pape François ait été celui à Lampedusa», petite île italienne située au large des côtes tunisiennes et devenue le «symbole du drame de l’émigration avec des milliers de personnes noyées en mer».
Il a «immédiatement imprimé sa forte personnalité dans la gouvernance de l’Église, en établissant un contact direct avec les individus et les populations, désireux d’être proche de tous, avec une attention particulière pour les personnes en difficulté, se dépensant sans compter, en particulier pour les plus démunis, les exclus», a-t-il insisté.
C'était un «pape proche des gens, avec un cœur ouvert à tous», a-t-il résumé.
Le cardinal Re a également été applaudi lorsqu’il a rappelé l’engagement du pape François en faveur de la paix et sur les moyens de mettre fin aux guerres.
« Face à la fureur des nombreuses guerres (…) avec leurs horreurs inhumaines (…), le pape François n’a cessé d’élever la voix pour implorer la paix et appeler à la raison, à des négociations honnêtes afin de trouver les solutions possibles », a déclaré Mgr Re, rappelant l’invitation récurrente de Jorge Bergoglio à «construire des ponts et non des murs».
«Parmi ses 47 grands voyages apostoliques, celui qu’il a effectué en Irak en 2021, au péril de sa vie, restera particulièrement gravé dans les mémoires», selon le doyen du collège des cardinaux.
Avec AFP
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