
L'Iran a dévoilé dimanche un nouveau missile balistique d'une portée de 1.200 kilomètres, a annoncé un média d'Etat, au moment où les pays occidentaux s'inquiètent des avancées du programme balistique de la République islamique.
"Le missile balistique à propergol solide Ghassem Bassir, d'une portée d'au moins 1.200 kilomètres, est la dernière réalisation iranienne en matière de défense", a indiqué la télévision d'Etat.
Les pays occidentaux s'inquiètent des avancées du programme balistique de l'Iran, accusé de déstabiliser le Moyen-Orient et dont la capacité technique des missiles place Israël, son ennemi juré, à portée de tir.
La télévision d'Etat a diffusé des images du tir du nouveau missile lors d'un entretien avec le ministre de la Défense, le général Aziz Nassirzadeh.
"Si nous sommes attaqués et qu'une guerre est déclenchée contre nous, nous riposterons par la force et ciblerons leurs intérêts et leurs bases", a-t-il affirmé.
"Nous n'avons aucune animosité envers les pays voisins, mais les bases américaines sont nos cibles", a-t-il ajouté.
La présentation du nouveau missile survient alors que Téhéran et Washington ont engagé des pourparlers sous la médiation d'Oman depuis le 12 avril, les premiers à ce niveau depuis le retrait de Washington en 2018, pendant le premier mandat du président Donald Trump, d'un accord international conclu trois ans plus tôt.
Début mai, le secrétaire d'Etat américain Marco Rubio a exhorté l'Iran à "abandonner la construction de missiles à longue portée qui n'ont d'autre but que de posséder des armes nucléaires", lors d'un entretien accordé à Fox News.
De son côté, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou avait appelé le 27 avril à conclure un accord avec Téhéran qui "élimine la capacité" d'enrichissement d'uranium de l'Iran et qui prive l'Iran de missiles balistiques.
Téhéran a exclu toute discussion avec Washington sur les capacités militaires et de défense, dont son programme balistique.
M. Trump a menacé de bombarder l'Iran en cas d'échec de la diplomatie et a pris des sanctions supplémentaires à l'encontre du secteur pétrolier iranien.
L'Iran avait dévoilé début février un autre missile balistique d'une portée revendiquée de 1.700 kilomètres, lors d'une cérémonie à Téhéran.
AFP
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