
L’association Yasa, spécialisée dans la sécurité routière, a appelé le ministre de l'Intérieur et des Municipalités, Ahmad Hajjar, à mettre en place un plan national global de sécurité routière, visant à freiner l’augmentation inquiétante du nombre d’accidents de la route au Liban.
Dans un communiqué publié mardi, l’organisation a tiré la sonnette d’alarme sur la situation critique des routes libanaises, marquée par de graves carences en matière de sécurité routière. Elle a souligné l’urgence d’une intervention concrète et efficace pour améliorer les conditions actuelles et protéger les vies humaines.
Parmi les priorités évoquées: le strict respect du code de la route, l’amélioration des infrastructures, mais aussi – et surtout – l’éducation à la sécurité routière, présentée comme un levier central pour un changement durable.
«Il est essentiel de former une nouvelle génération sensibilisée aux principes de sécurité routière», a souligné l’association.
Dans ce contexte, l’association propose plusieurs pistes d’action:
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Renforcer la culture de la sécurité routière au sein des autoécoles, à travers des programmes éducatifs spécialisés, comme cela se pratique dans de nombreux pays.
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Fournir des explications détaillées sur les systèmes de circulation: règles de priorité, fonctionnement des ronds-points, gestion des piétons et des feux de signalisation.
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Mener une sensibilisation scientifique et systématique aux principaux facteurs de risque: excès de vitesse, conduite sous l’emprise de l’alcool ou de drogues, distractions au volant, non-utilisation de la ceinture de sécurité ou de sièges pour enfants.
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Développer le programme «Delni w Khaberni» en y intégrant des outils pédagogiques sur les composants de base des véhicules et l’importance de leur entretien régulier.
En conclusion, la YASA a affirmé que l’investissement dans une éducation routière de qualité demeure le moyen le plus durable et le plus efficace pour réduire les accidents et sauver des vies.
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