Trump appelle Inde et Pakistan à \
Des journalistes filment des fragments de missiles dans l'enceinte d'une école coranique après des frappes indiennes à Ahmedpur Sharqia, à environ 7 kilomètres de Bahawalpur, dans la province du Pendjab au Pakistan, le 7 mai 2025. ©Shahid Saeed Mirza / AFP

Le président américain Donald Trump a appelé mercredi l'Inde et le Pakistan à cesser les hostilités «maintenant», alors que les deux puissances nucléaires sont engagées dans leur plus grave confrontation militaire depuis deux décennies.

«Je les connais tous les deux très bien et je veux les voir s'entendre. Je veux qu'ils arrêtent. Et j'espère qu'ils peuvent arrêter maintenant», a-t-il déclaré dans le Bureau ovale, interrogé sur les affrontements entre les deux pays voisins.

«Ils se sont rendu coup pour coup, alors j'espère qu'ils peuvent arrêter maintenant», a insisté le président américain en soulignant que «si je peux faire quoi que ce soit pour aider, je serai là».

Il avait déjà dit mardi espérer que les affrontements entre l'Inde et le Pakistan «s'arrêtent très rapidement».

L'Inde et le Pakistan se sont violemment bombardés mercredi, faisant au moins 31 morts côté pakistanais et 12 côté indien.

Depuis que des tireurs ont abattu 26 personnes à Pahalgam, au Cachemire indien, le 22 avril, le feu couvait entre les deux pays, rivaux depuis leur partition en 1947.

Le chef de la diplomatie américaine, Marco Rubio, s'est entretenu mardi soir avec ses homologues indien et pakistanais, les appelant au dialogue pour «désamorcer» la situation, a fait savoir la Maison Blanche.

Le secrétaire d'État «encourage l'Inde et le Pakistan à rouvrir un canal de discussion entre leurs dirigeants afin de désamorcer la situation et d'éviter une nouvelle escalade», a indiqué Brian Hughes, porte-parole du Conseil de sécurité nationale de la Maison Blanche, dont Marco Rubio est récemment devenu le chef par intérim.

L'attentat du 22 avril n'a pas été revendiqué, mais New Delhi a mis en cause la responsabilité d'Islamabad, qui l'a catégoriquement démentie.

AFP

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