WASL: Riyadi et La Sagesse en mission continentale à domicile

Riyadi partira favori à sa propre succession. Le Final 8 s’annonce bouillant à Zouk Mikaël ©Photo Fiba-Wasl

Le stade Nouhad Naufal s’apprête à vibrer au rythme du Final 8 de la FIBA WASL, du 10 au 18 mai. Deux clubs libanais, Riyadi et La Sagesse, porteront haut les couleurs du pays dans ce tournoi panasiatique aux allures de coupe des grands.

Le compte à rebours est lancé. Samedi, les projecteurs se braqueront sur Zouk Mikaël, théâtre du Final 8 de la West Asia Super League (WASL), compétition phare de la FIBA en Asie. Pour la première fois, le Liban accueille cette grande messe du basket continental. Et ce n’est pas un, mais deux géants du championnat libanais qui tenteront de briller à domicile: Riyadi, triple champion en titre de la zone ouest, et La Sagesse, son éternel rival.

 

Riyadi, patron régional et candidat à sa propre succession

 

Vainqueur de la première édition de la WASL l’an dernier, au Qatar, Riyadi arrive lancé à pleine vitesse. Le club de Manara a survolé la zone ouest avec un impressionnant three-peat, conclu par un 8 sur 8, et vise désormais un doublé historique. Porté par un effectif expérimenté et un collectif huilé, Riyadi fait figure d’épouvantail dans ce tournoi à huit têtes. Mais l’histoire a montré que rien n’est jamais acquis. En 2024, il avait dû batailler ferme pour battre La Sagesse en prolongation (100-90) dans une finale épique marquée par les exploits de Wael Arakjiet Thon Maker.

 

La Sagesse veut raviver la flamme

 

Finaliste malheureuse de la précédente édition, La Sagesse revient avec des ambitions claires. Les Verts, galvanisés par leur public, comptent bien faire oublier la frustration de Doha et renouer avec leur prestigieux passé continental. Si l’alchimie opère, les hommes d’Ilías Zouros peuvent créer la surprise et faire chavirer les tribunes du Nouhad Naufal.

 

Une compétition relevée et un plateau solide

 

Aux côtés des deux ténors libanais, le Final 8 réunit un plateau très relevé mêlant habitués et nouvelles têtes. Le Kazakhstan sera représenté par le BC Astana, de retour après une élimination prématurée en phase de groupes l’an passé, bien loin de leur troisième place en 2023. 

 

L’Inde comptera sur Tamil Nadu, qui revient avec l’espoir de concrétiser les progrès entrevus lors de sa première participation. Les Émirats aligneront Shabab al-Ahli, récent champion de la WASL-Gulf, bien décidé à prendre sa revanche sur Riyadi qui l’avait battu lors de la finale de la BCL Asia inaugurale à Dubaï.

 

Trois clubs font leur grande première dans le tournoi: TabiatBasketball, vice-champion d’Iran, perpétue la tradition de haut niveau initiée par Shahrdary Gorgan; l’Ittihad Club, finaliste malheureux de la zone Golfe, a déjoué tous les pronostics malgré un début de saison compliqué, notamment en éliminant Qadsia SC, le club koweïtien qui a ensuite rebondi pour décrocher une troisième place inattendue; Qadsia, bien que novice à ce niveau, a prouvé sa solidité en écartant les Manama, anciens champions de la WASL.

 

Programme de la première journée

 

La phase de groupes démarre samedi avec deux affiches très attendues au stade Nouhad Naufal. À 17h45, Riyadi ouvrira le bal face au BC Astana dans le groupe A. Suivra, à 20h45, une confrontation à haute tension entre La Sagesse et Ittihad Club, toujours dans le même groupe.

 

Zouk Mikaël, capitale provisoire du basket asiatique

 

Le stade Nouhad Naufal, déjà hôte de la FIBA Asia Cup 2017, va retrouver ses grandes heures. Double affiches chaque jour, ambiance survoltée dans les travées, rivalités historiques, promesses de spectacle… Tous les ingrédients sont réunis pour un tournoi d’exception. Et le public libanais, passionné et fidèle, répondra sans aucun doute présent.

 

La balle est dans leur camp

 

Riyadi veut régner sans partage, La Sagesse rêve de revanche: les clubs libanais abordent ce Final 8 avec des objectifs élevés. À eux de transformer la pression du terrain en moteur. 

 

À eux d’écrire une nouvelle page de l’histoire du basket libanais et, qui sait, peut-être d'offrir un final 100% libanais.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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