La Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS) poursuit ses efforts pour garantir la continuité des soins médicaux au Liban. Son directeur général, Mohammad Karaki, a annoncé un nouveau versement de 42 milliards de livres libanaises, destiné à couvrir les interventions chirurgicales non programmées. Il s’agit du deuxième décaissement effectué en une semaine en faveur des hôpitaux et praticiens affiliés.
Signée le 12 mai 2025, la décision n°390 prévoit le transfert immédiat des fonds, qui ont été versés dès le lendemain, le 13 mai, aux établissements hospitaliers partenaires de la CNSS ainsi qu’aux médecins.
Depuis le début de l’année 2025, la CNSS a ainsi versé: 752 milliards de livres pour les interventions chirurgicales; 448 milliards pour le traitement des patients en dialyse rénale; 367 milliards pour d'autres services de santé (examens médicaux, médicaments, etc.)
Au total, la somme globale remise aux hôpitaux, médecins et assurés a atteint environ 1.567 milliards de livres libanaises depuis janvier 2025.
Dans un communiqué publié mardi par son service des relations publiques, la CNSS a réaffirmé son engagement en faveur de la continuité du secteur de la santé au Liban. Elle a souligné les efforts déployés pour garantir les liquidités nécessaires afin de renforcer les partenariats avec les hôpitaux et améliorer la qualité des services médicaux offerts aux assurés.
Nouvelles avances financières à venir
M. Karaki a également annoncé l'imminence de nouvelles avances financières destinées à couvrir les transactions hospitalières non récurrentes, telles que les soins médicaux intensifs. Ces versements seront débloqués dès validation par le conseil d’administration de la Caisse et ratification par les autorités de tutelle.
Selon le directeur général, cette mesure vise à renforcer la confiance des assurés, en leur assurant un meilleur accès aux services hospitaliers, notamment à la suite de la révision des tarifs applicables à ces soins non récurrents.
Hausse à venir pour certains examens médicaux
Enfin, M. Karaki a indiqué qu’une hausse des tarifs est à prévoir pour certains examens d’imagerie médicale, notamment les IRM, CT-Scans et tomographies par émission de positons (TEP). Cette revalorisation devrait entrer en vigueur dans les jours à venir.
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