
Le pape Léon XIV a proposé mercredi sa médiation aux belligérants du monde entier en recevant au Vatican des représentants des 23 Eglises chrétiennes d'Orient.
« Le Saint-Siège est disponible pour que les ennemis se rencontrent et se regardent dans les yeux, pour que les peuples retrouvent l'espérance et la dignité qui leur reviennent, la dignité de la paix », a-t-il dit dans son discours.
Evoquant les nombreux conflits dans le monde, « de la Terre Sainte à l'Ukraine, du Liban à la Syrie, du Moyen-Orient au Tigré », en Ethiopie, « et au Caucase », le pape américain a déploré ces violences, appelant à œuvrer pour parvenir à la paix.
« Je mettrai tout en œuvre pour que cette paix se répande », a promis le nouveau pape.
« Les peuples veulent la paix et, la main sur le cœur, je dis aux responsables des peuples : rencontrons-nous, dialoguons, négocions ! La guerre n'est jamais inévitable, les armes peuvent et doivent se taire, car elles ne résolvent pas les problèmes, elles les aggravent », a ajouté Léon XIV qui suit sur ce sujet le même chemin de son prédécesseur François qui n'a cessé de demander de faire taire les armes.
Le pape a également remercié les chrétiens d'Orient « orientaux et latins, qui, surtout au Moyen-Orient, persévèrent et résistent sur leurs terres, plus forts que la tentation d'abandonner ces terres », a-t-il affirmé.
« Il faut donner aux chrétiens la possibilité, et pas seulement en paroles, de rester sur leurs terres avec tous les droits nécessaires à une existence sûre », a-t-il insisté.
Les chrétiens vivant au Proche-Orient et au Moyen-Orient sont des minorités plus ou moins importantes en Irak, en Syrie, en Israël, dans les Territoires occupés, au Liban (dont la communauté maronite), en Égypte (dont les communautés coptes), en Iran, en Turquie, en Inde et au Pakistan.
Présents depuis les origines du christianisme, ils ont été discriminés sous plusieurs régimes, parfois exterminés.
Sur les 2,4 millions d'habitants de la bande de Gaza, environ un millier sont chrétiens, la plupart orthodoxes.
Le patriarcat latin de son côté recense quelque 135 catholiques dans ce territoire palestinien. Ils se sont réfugiés dans l'enceinte de la paroisse de la Sainte-Famille de la ville de Gaza dans les premiers jours de la guerre entre Israël et le Hamas.
Avec AFP
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