À plus de 50 ans, les héroïnes de «Sex and the City» brillent encore
Nicole Ari Parker, Kristin Davis, Sarah Jessica Parker, Sarita Choudhury et Cynthia Nixon posent pour la présentation presse de la saison 3 de la série Max Original And just like that, au Crane Club, le 21 mai 2025 à New York. ©Jamie MCCARTHY / Getty Images / AFP

La série And just like that, suite de Sex and the City, revient pour une troisième saison. Toujours centrée sur la vie des femmes de plus de 50 ans, elle mêle humour, émotion et représentation inclusive.

Bien sûr leurs talons, Carrie, Miranda et Charlotte reprennent du service pour la troisième saison de And just like that, la suite de la série culte Sex and the City, prouvant que «la vie n’est pas finie» passée la cinquantaine.

Les péripéties sentimentales, professionnelles et sexuelles des trois New-Yorkaises jalonnent toujours les douze nouveaux épisodes diffusés à un rythme hebdomadaire, à partir de jeudi aux États-Unis et vendredi en France, sur la plateforme Max.

Carrie (Sarah Jessica Parker) se languit ainsi d’Aidan (John Corbett), resté vivre auprès de ses fils, Miranda (Cynthia Nixon), célibataire et queer, retourne dans l’arène des rencontres, tandis que Charlotte (Kristin Davis) tente de concilier carrière et vie de famille.

On y suit également Lisa (Nicole Ari Parker) et Seema (Sarita Choudhury), leurs nouvelles amies en l’absence de Samantha, autre héroïne de Sex and the City. En froid avec Sarah Jessica Parker, son interprète, Kim Cattrall, n’a fait qu’une très brève apparition dans la saison 2 de And just like that.

Si la première saison, sortie en 2021 en pleine crise sanitaire, était «très sombre» et la deuxième «beaucoup plus joyeuse et beaucoup plus sexuelle», la troisième se révèle être «un merveilleux mélange», a estimé Cynthia Nixon lors d’une rencontre avec plusieurs médias français dont l’AFP.

«Elle commence par être très drôle, puis des choses très douloureuses se produisent», a ajouté la comédienne de 59 ans, de passage à Paris avec ses partenaires.

Diffusée de 1998 à 2004, à l’origine de deux films, Sex and the City a marqué l’histoire de la télévision en abordant la sexualité féminine de façon décomplexée.

«Les gens l’ont vue tellement de fois que c’est devenu une sorte de nourriture réconfortante, mais, en réalité, elle a toujours été très provocante», souligne Cynthia Nixon.

Avant Sex and the City, qui s’inspire des chroniques de Candace Bushnell pour le New York Observer, «il n’y avait pas de série sur des femmes qui parlaient de leur vie» aussi librement que ne le permettait la chaîne câblée américaine HBO, fait valoir Sarah Jessica Parker, désormais sexagénaire.

Dotée d’un casting plus diversifié, faisant désormais appel à des coordinatrices d’intimité, And just like that vient quant à elle pallier le manque d’histoires sur les plus de 50 ans, salue Kristin Davis, 60 ans également.

«La vie n’est pas finie. Il y a plein de choses qui se passent quand on a la cinquantaine ou la soixantaine, en particulier si on est célibataire», insiste l’actrice. «Pour rien au monde je ne reviendrais à mes 20 ou 30 ans».

Avec AFP

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