La conférence sur l’intelligence artificielle prévue au Liban du 21 au 26 juillet enregistre une vague croissante d’inscriptions en provenance des pays du Golfe, ont annoncé mercredi les organisateurs.
L’événement, placé sous le patronage du ministre d’État chargé des Technologies de l’information et de l’Intelligence artificielle, Kamal Chéhadé, et soutenu par les Chambres de commerce, d’industrie et d’agriculture, suscite un intérêt marqué aux Émirats arabes unis, en Arabie saoudite, au Koweït et dans d’autres pays du Conseil de coopération du Golfe.
Ce regain d’intérêt coïncide avec la levée progressive des restrictions de voyage et la reprise des échanges diplomatiques entre le Liban et les monarchies du Golfe. Les organisateurs y voient un signe d’une reprise du dialogue régional et d’un «réengagement en faveur de la coopération et du partage des connaissances».
Prévu dans cinq grandes villes libanaises – Beyrouth, Tripoli, Saïda, Zahlé et Aley – le rendez-vous se veut à la fois technologique et culturel. Il sera accompagné d’une initiative inédite: la tournée du Smart Bus de l’intelligence artificielle, qui fera étape dans plusieurs localités du pays avec à son bord des experts libanais et étrangers. Conférences ouvertes, ateliers et sessions interactives sont au programme.
Initialement prévue jusqu’à fin juillet, cette tournée a été prolongée jusqu’au 21 août afin de répondre à la forte demande et d’inclure de nouvelles étapes dans le Metn, le Kesrouan, la Békaa occidentale, le Akkar, le sud et le Chouf.
«Ce n’est pas seulement un événement technique, c’est une plateforme nationale d’innovation et d’ouverture portée depuis le Liban vers le monde», a déclaré le président du comité organisateur, Hikmat Beaini.
Les organisateurs affirment que l’objectif de cette conférence est de démocratiser l’intelligence artificielle et de l’amener «des salles de conférence jusqu’aux écoles, aux usines et aux villages».
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