
Désormais réuni au complet, le Conseil supérieur de la magistrature (CSM) s’apprête à se consacrer sans plus tarder au processus de mutations et de formations judiciaires.
«Les discussions ont d’ores et déjà commencé à ce sujet, avec la volonté d’adopter des critères objectifs, dans le respect des principes de compétence et d’intégrité, en tenant compte des besoins réels des juridictions, afin d’assurer un équilibre et une efficacité optimaux dans le fonctionnement du système judiciaire», peut-on lire dans le communiqué publié lundi par le CSM.
Ces propos ont été prononcés par le premier président de la Cour de cassation, le juge Souheil Abboud, lors de la première réunion du CSM dans sa composition complète, avec ses dix membres nommés et élus.
Le juge Abboud a salué l’entrée en fonction des trois nouveaux membres, leur adressant ses félicitations et soulignant l’importance des responsabilités qui leur incombent dans cette phase de redémarrage du travail judiciaire.
Il a également mis en avant le climat de coopération entre les différentes autorités concernées, qui a permis d’aboutir à la validation des récentes nominations partielles concernant les présidents de chambres à la Cour de cassation et les premiers présidents des cours d’appel dans les mohafazats. Ces décisions, avalisées par le CSM et signées par les autorités compétentes, marquent une étape importante vers le rétablissement du fonctionnement régulier des institutions judiciaires.
Le président du Conseil a enfin tenu à remercier les juges de la Cour de cassation pour la transparence du processus électoral interne qui a permis l’élection d’office des juges Habib Rizkallah et Nada Dakroub comme nouveaux membres du Conseil.
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