Le Liban et Israël seraient-ils sur le point de délimiter leurs frontières maritimes ? Un nouveau développement est intervenu samedi qui a renforcé le climat d’optimisme.
Le Liban officiel a reçu samedi la proposition américaine pour la délimitation de la frontière maritime entre le Liban et Israël des mains de l’ambassadrice US Dorothy Shea. Selon plusieurs sources libanaises, la proposition américaine est positive dans son ensemble, d’autant plus que la partie libanaise avait demandé au médiateur américain Amos Hochstein de ne pas soumettre un texte qui ne tient pas compte des objections libanaises. La partie américaine a donc pris en considération les demandes du pays du Cèdre.
L’ambassadrice américaine Dorothy Shea a remis au président de la République Michel Aoun, au Premier ministre sortant Nagib Mikati et au président de la Chambre Nabih Berry, la réponse écrite US aux propositions libanaises concernant la délimitation des frontières maritimes. À l’issue de ses visites, elle a souligné son optimisme, affirmant que le dossier " semble être très positif ".
Selon ces sources, une première lecture du dossier remis aux trois présidences a donné lieu à certaines observations techniques, qui ne torpillent pas la proposition. L’ambassadrice des États-Unis aurait invité le président Michel Aoun à répondre au plus tôt à cette proposition afin que la phase finale de l’accord puisse être achevée rapidement.
Ces sources ont également souligné que cette proposition a été remise au commandement de l’armée pour que l’équipe concernée, en particulier le bureau hydrographique, mette à jour et étudie les nouvelles coordonnées des frontières maritimes proposées. La proposition est également étudiée par les équipes du Président Nabih Berry et du Premier ministre sortant Nagib Mikati. Toutes les observations seront soumises à la commission mixte, qui comprend des représentants techniques et juridiques de tous les responsables politique, afin de formuler la réponse libanaise. Dans ce cadre, MM. Aoun, Berry et Mikati pourraient tenir une rencontre visant à finaliser cette réponse.
Toujours selon les sources précitées, la proposition du médiateur américain porte sur trois questions-clés :
1. La frontière maritime est la ligne 23, telle quelle, sans aucune modification. Une zone de sécurité serait maintenue sur « la ligne des bouées ». Cette ligne, qui s’étend sur 6 kilomètres à partir de Ras Naqoura, est une sorte de « ligne bleue maritime » qui avait été mise en place par Israël après son retrait du Liban-Sud en 2000.
2. Le Liban a le droit d’exploiter entièrement le champ de Qana, même la partie qui restera sous contrôle israélien.
3. L’accord final sera consacré lors d’une réunion à Naqoura. Le Liban et Israël ne signeront pas un même document. Chaque partie signera un document distinct et les Nations Unies seront officiellement informées de l’accord.
Il convient de rappeler que le 9 septembre dernier, à l’issue d’une visite de moins de 24 heures, Amos Hochstein avait déclaré que des « progrès " avaient été réalisés dans les discussions indirectes entre le Liban et Israël sur cette épineuse question, mais qu’il restait "encore du travail à faire" avant de parvenir à un accord. Des rencontres bilatérales entre le médiateur américain et le Premier ministre libanais ainsi que le conseiller du chef de l’État pour ce dossier, le vice-président de la Chambre Elias Bou Saab, avaient eu lieu à New York en marge des travaux de l’Assemblée générale des Nations Unies. M. Bou Saab avait déclaré à l’époque que les négociations étaient entrées dans leur phase finale.
Le Liban officiel a reçu samedi la proposition américaine pour la délimitation de la frontière maritime entre le Liban et Israël des mains de l’ambassadrice US Dorothy Shea. Selon plusieurs sources libanaises, la proposition américaine est positive dans son ensemble, d’autant plus que la partie libanaise avait demandé au médiateur américain Amos Hochstein de ne pas soumettre un texte qui ne tient pas compte des objections libanaises. La partie américaine a donc pris en considération les demandes du pays du Cèdre.
L’ambassadrice américaine Dorothy Shea a remis au président de la République Michel Aoun, au Premier ministre sortant Nagib Mikati et au président de la Chambre Nabih Berry, la réponse écrite US aux propositions libanaises concernant la délimitation des frontières maritimes. À l’issue de ses visites, elle a souligné son optimisme, affirmant que le dossier " semble être très positif ".
Selon ces sources, une première lecture du dossier remis aux trois présidences a donné lieu à certaines observations techniques, qui ne torpillent pas la proposition. L’ambassadrice des États-Unis aurait invité le président Michel Aoun à répondre au plus tôt à cette proposition afin que la phase finale de l’accord puisse être achevée rapidement.
Ces sources ont également souligné que cette proposition a été remise au commandement de l’armée pour que l’équipe concernée, en particulier le bureau hydrographique, mette à jour et étudie les nouvelles coordonnées des frontières maritimes proposées. La proposition est également étudiée par les équipes du Président Nabih Berry et du Premier ministre sortant Nagib Mikati. Toutes les observations seront soumises à la commission mixte, qui comprend des représentants techniques et juridiques de tous les responsables politique, afin de formuler la réponse libanaise. Dans ce cadre, MM. Aoun, Berry et Mikati pourraient tenir une rencontre visant à finaliser cette réponse.
Toujours selon les sources précitées, la proposition du médiateur américain porte sur trois questions-clés :
1. La frontière maritime est la ligne 23, telle quelle, sans aucune modification. Une zone de sécurité serait maintenue sur « la ligne des bouées ». Cette ligne, qui s’étend sur 6 kilomètres à partir de Ras Naqoura, est une sorte de « ligne bleue maritime » qui avait été mise en place par Israël après son retrait du Liban-Sud en 2000.
2. Le Liban a le droit d’exploiter entièrement le champ de Qana, même la partie qui restera sous contrôle israélien.
3. L’accord final sera consacré lors d’une réunion à Naqoura. Le Liban et Israël ne signeront pas un même document. Chaque partie signera un document distinct et les Nations Unies seront officiellement informées de l’accord.
Il convient de rappeler que le 9 septembre dernier, à l’issue d’une visite de moins de 24 heures, Amos Hochstein avait déclaré que des « progrès " avaient été réalisés dans les discussions indirectes entre le Liban et Israël sur cette épineuse question, mais qu’il restait "encore du travail à faire" avant de parvenir à un accord. Des rencontres bilatérales entre le médiateur américain et le Premier ministre libanais ainsi que le conseiller du chef de l’État pour ce dossier, le vice-président de la Chambre Elias Bou Saab, avaient eu lieu à New York en marge des travaux de l’Assemblée générale des Nations Unies. M. Bou Saab avait déclaré à l’époque que les négociations étaient entrées dans leur phase finale.
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