Le président Joseph Aoun a fermement condamné, dimanche, l’attentat qui a visé l’église grecque-orthodoxe Saint-Élie, dans le quartier de Doueïla à Damas, présentant ses condoléances à l’Église grecque-orthodoxe et aux familles des victimes.
Dans un communiqué publié après l’attaque, le président a souhaité un prompt rétablissement aux blessés, qualifiant l’attentat d’«acte criminel», et appelant les autorités syriennes à prendre des mesures immédiates et efficaces pour éviter que de telles tragédies ne se reproduisent.
Le chef de l’État a également souligné la nécessité de protéger les lieux de culte, leurs fidèles et l’ensemble des citoyens syriens, indépendamment de leur confession ou de leur origine. Il a insisté sur le fait que l’unité du peuple syrien constituait le principal rempart contre les conflits internes, mettant en garde contre les dangers que représentent de telles attaques.
Parallèlement, le chef du Parlement, Nabih Berry, a adressé ses condoléances au patriarche grec-orthodoxe Jean X Yazigi, aux communautés orthodoxes de Syrie et du Liban, ainsi qu’aux familles des victimes de ce qu’il a qualifié d’«acte terroriste lâche» ayant visé des fidèles à l’intérieur de l’église. Souhaitant un prompt rétablissement aux blessés, M. Berry a réaffirmé que le terrorisme ne connaît ni religion ni confession, soulignant que ses auteurs sont les «ennemis de Dieu».
Plus tôt dans la journée de dimanche, une explosion a secoué l’église Saint-Élie à Doueïla-Damas. Les autorités syriennes l’ont évoquée comme une attaque terroriste. Selon le ministère syrien de l’Intérieur, l’assaillant est entré dans l’église, a ouvert le feu sur les fidèles, avant de se faire exploser à l’aide d’une ceinture d’explosifs. L’attaque a eu lieu alors que plusieurs personnes étaient rassemblées à l’intérieur de l’édifice.
Le ministère syrien de la Santé a ensuite confirmé à l’agence officielle SANA qu’au moins 20 personnes avaient été tuées et 53 autres blessées dans l’attentat.
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