
Le président iranien Massoud Pezeshkian a réaffirmé mardi que son pays ne cherchait pas à se doter de l’arme atomique, mais qu’il continuerait à défendre ses «droits légitimes» pour son programme nucléaire civil, alors qu’un cessez-le-feu est entré en vigueur avec Israël.
«Nous attendons de vous que vous leur expliquiez, dans vos relations avec les États-Unis, que la République islamique d’Iran cherche uniquement à faire valoir ses droits légitimes», a déclaré M. Pezeshkian lors d’un appel téléphonique avec le président des Émirats arabes unis, Mohammed ben Zayed, selon l’agence officielle iranienne Irna.
«L’Iran n’a jamais cherché à acquérir l’arme nucléaire et ne la recherche pas», a-t-il ajouté, disant que l’Iran était «prêt à résoudre les différends (…) à la table des négociations».
Israël avait attaqué l'Iran et déclenché les hostilités le 13 juin, accusant une nouvelle fois Téhéran de vouloir se doter de l'arme atomique.
Depuis, Israël a bombardé des centaines de sites militaires et nucléaires iraniens, tuant les plus hauts gradés du pays ainsi que des scientifiques du nucléaire.
La République islamique, qui défend son droit à développer un programme nucléaire civil, a riposté en multipliant les tirs de missiles et de drones sur Israël.
Dimanche, les États-Unis, l’allié d’Israël, ont lancé des frappes sans précédent contre des installations nucléaires iraniennes.
Les hostilités entre Israël et l'Iran ont éclaté deux jours avant que Téhéran et Washington ne reprennent un nouveau cycle de négociations sur le programme nucléaire iranien.
Les deux parties restent profondément divisées sur l’enrichissement de l’uranium par l’Iran, que Téhéran considère comme un droit «non négociable», tandis que Washington le qualifie de «ligne rouge».
AFP
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