
Selon la chaîne MTV, l’envoyé spécial pour la Syrie, Tom Barrack, a informé des responsables libanais, lors de sa visite à Beyrouth le 19 juin, qu’un engagement public du gouvernement en faveur du désarmement du Hezbollah permettrait de faire avancer de manière significative la question du retrait israélien des cinq collines frontalières.
Les États-Unis, leur a-t-il fait savoir, garantiraient ce retrait, toujours selon la MTV.
Tom Barrack aurait en outre souligné les implications plus étendues d’une telle mesure, estimant qu’elle contribuerait à mettre fin aux frappes aériennes israéliennes et aux assassinats ciblés de membres du Hezbollah. Il aurait aussi insisté sur le fait que toute reconstruction au Liban doit reposer sur une base de paix.
Dans ce contexte, il aurait établi un parallèle entre la Syrie et le Liban, en mettant en avant la rapidité avec laquelle Damas s’est engagé sur la voie de solutions politiques dans le cadre des accords d’Abraham. L’émissaire américain aurait appelé le Liban à prendre sa place à la table des négociations, «afin de ne pas être exclu du nouvel ordre régional et international qui émerge».
Commentaires