
À partir du 29 juin, le musée d’histoire de Nantes accueille une exposition exceptionnelle consacrée à Hokusai. Cent-soixante œuvres du maître japonais, dont la célèbre Grande Vague et plusieurs pièces jamais sorties du Japon, sont présentées au château des ducs de Bretagne. Une occasion unique de découvrir l’univers de l’un des plus grands artistes de l’estampe, jusqu’au 7 septembre.
Cent-soixante œuvres du peintre et maître de l'estampe Hokusai, dont certaines n'avaient jamais quitté le Japon, seront exposées en France, au musée d'histoire de Nantes (ouest) à partir de samedi et pour l'été.
L'ensemble des estampes, peintures, dessins et paravents proviennent du musée Hokusai-Kan d'Obuse, village situé au cœur des montagnes à environ 220 kilomètres de Tokyo, où Katsushika Hokusai (1760-1849) a vécu à la fin de sa vie. Musée majeur dédié au peintre, il possède plusieurs centaines de ses œuvres.
«Nous sommes très contents de présenter ces œuvres en France. Elles vont à la rencontre d'un public nouveau», a déclaré Miyuki Arai, conservatrice au musée d'Obuse, qui assistait à Nantes à l'accrochage des œuvres.
L'exposition nantaise présente à la fois l’œuvre la plus célèbre de l'artiste, l'estampe Sous la vague au large de Kanagawa, dite La Grande Vague, et des dessins et peintures moins connus du grand public.
Parmi les œuvres n'ayant jamais quitté le sol japonais, le commissaire de l'exposition a relevé Deux beautés, Belle liseuse au coucou, Sept beautés ou encore Campanules.
Le parcours s'ouvre sur le motif de l'eau, prégnant dans l’œuvre de Hokusai, sous forme de vagues mais aussi de lacs ou de cascades, et sur la série des Trente-six vues du mont Fuji, au sein de laquelle figure sa plus fameuse gravure.
Exposer cette «image universelle, connue dans le monde entier», est un «immense privilège», affirme Bertrand Guillet, directeur du musée d'histoire de Nantes et commissaire de l'exposition. «C'est une œuvre tellement connue que certains la connaissent sans connaître l'artiste.»
Hokusai a également consacré de nombreuses estampes et peintures sur soie aux beautés féminines de l'époque Edo, aristocrates, danseuses et courtisanes. Une ombrelle à la main, kimono aux couleurs délicates, elles figurent seules ou à plusieurs, sur fond blanc ou à l'ombre d'un arbre.
L'exposition est présentée au château des ducs de Bretagne, dans lequel se trouve le musée d'histoire de Nantes, jusqu'au 7 septembre, avant d'être montrée à l'automne au musée d'Obuse.
Avec AFP
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