Japan Expo 2025: Goldorak, cosplay et pop culture nippone au cœur de Villepinte
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À Paris-Nord Villepinte, la Japan Expo célèbre cette année les 50 ans de Goldorak. Ce rendez-vous incontournable de la culture japonaise réunit fans de manga, cosplayeurs et stars du genre, avec une programmation foisonnante sur quatre jours.

Goldorak fête ses 50 ans à Japan Expo, le plus grand festival de culture populaire japonaise d’Europe, qui se tient cette année avec une semaine d’avance. L'événement s’ouvre jeudi pour quatre jours au Parc des expositions Paris-Nord Villepinte, au nord de Paris, et s’attend à une très forte affluence.

Avec un public majoritairement jeune – 27 ans de moyenne – et une dépense par personne avoisinant les 197 euros, Japan Expo attire chaque année des passionnés venus de toute la France et d’ailleurs.

Après un record de 255.000 visiteurs en 2023, la fréquentation avait chuté à 201.000 en 2024, perturbée par la préparation des Jeux olympiques de Paris. Les organisateurs tablent sur un retour au sommet cette année, avec à nouveau 255.000 visiteurs attendus. «On conseille de venir jeudi ou vendredi si possible, car samedi et dimanche s’annoncent très chargés», préviennent-ils.

Cosplay et culture populaire

Le festival évoque toute la richesse de la culture japonaise, du succès mondial des mangas et animés à l’art du cosplay, avec notamment la finale de la 13e saison de l’Extreme Cosplay Gathering, prévue samedi.

La programmation est dense : plus de 500 invités, 83 concerts et showcases, une centaine de conférences, de spectacles, des projections en avant-première et des centaines d’animations.

Le tout réparti sur plus de 140.000 m² d’exposition, 969 exposants et 531 heures de programmation sur scène ou en salle.

Goldorak, star de l’édition

Icône des années 1980, Goldorak – le robot géant apparu en France en 1978 sur Antenne 2 – est à l’honneur. Une grande exposition lui est consacrée, avec des originaux du manga et du dessin animé, et des archives inédites. Enriqué, interprète du générique culte Accours vers nous, prince de l’espace, sera présent pour des séances de dédicaces.

Mangaka et héritage franco-japonais

Autre événement phare : la venue du maître de l’horreur Junji Itô (Tomie, Uzumaki), invité d’honneur. Son exposition, interdite aux mineurs non accompagnés, retrace son œuvre glaçante et culte.

Toyotaro, dessinateur de Dragon Ball Super, poursuit quant à lui l’héritage d’Akira Toriyama, dont l’univers fascine toujours en France depuis Dragon Ball Z sur TF1 en 1990.

Depuis, cette passion a suscité des vocations: dimanche seront remis les prix du concours «À la recherche du nouveau mangaka», qui récompense un auteur francophone. Le vainqueur recevra 6.500 euros et verra son œuvre traduite en japonais sur la plateforme Shonen Jump+.

Musiques et voix cultes

Côté concerts, deux groupes phares du label japonais LDH, Psychic Fever et Ballistik Boyz, sont à l’affiche. Et pour les fans de doublage, un atelier spécial aura lieu jeudi, avec les voix françaises de Dragon Ball, Brigitte Lecordier (Son Goku enfant) et Patrick Borg (Goku adulte), qui évoqueront leur métier face aux enjeux de l’intelligence artificielle.

Tradition japonaise et Wabi Sabi

Enfin, la Japan Expo n’oublie pas les arts vivants nippons : le pavillon Wabi Sabi (3.000 m²) leur est dédié, entre démonstrations d’arts martiaux, danses et musiques traditionnelles.

Par Hugues HONORÉ / AFP

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