Droits de douane: l'UE espère un accord avec Washington «dans les prochains jours»
L’UE espère un accord douanier avec Washington d’ici août. ©AFP

L’Union européenne espère conclure un accord sur les droits de douane avec les États-Unis «dans les prochains jours», a affirmé mercredi un porte-parole de la Commission européenne.

«Notre objectif est de parvenir à un accord avant cette date, potentiellement même dans les prochains jours», a déclaré ce porte-parole, interrogé sur le nouveau délai fixé au 1er août par Washington.

La Commission européenne, seule compétente pour négocier les accords commerciaux de l’UE, cherche à conclure un accord de principe avec les États-Unis, dont les détails suivraient ultérieurement. «Nous recherchons un cadre clair à partir duquel nous pourrons continuer à construire», a expliqué ce porte-parole.

«La conclusion d’un accord dépend maintenant de la volonté de trouver une issue acceptable pour les deux parties», a-t-il indiqué, soulignant que l’UE préférait «un accord négocié» mais qu’elle saurait défendre ses intérêts si ce n’était pas le cas.

Le président américain a repoussé au 1er août le délai fixé auparavant au 9 juillet pour l’imposition de droits de douane américains, pouvant atteindre 50%, à l’encontre de certains pays.

Lundi, M. Trump a promis une surtaxe douanière d’au moins 25% à plusieurs d’entre eux, dont le Japon et la Corée du Sud, mais rien concernant l’UE.

L’UE a rapporté lundi qu’un «bon échange» téléphonique avait eu lieu la veille entre la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen et M. Trump.

Selon des sources diplomatiques, les grandes lignes de cet accord porteraient sur des droits de douanes américains de 10% sur les importations européennes avec toutefois des exceptions. L’aéronautique, les alcools et les produits cosmétiques seraient ainsi exemptés, ont indiqué ces diplomates à Bruxelles.

Pour répondre aux préoccupations allemandes, des discussions sont également en cours sur d’éventuelles exemptions pour l’industrie automobile, qui pourraient être liées à une relocalisation d’une partie de la production.

Le président républicain a menacé le bloc européen d’une surtaxe de 50%, bien supérieure à son projet d’avril (20%).

Par AFP

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