Washington et Bahreïn paraphent un accord sur le nucléaire civil
Le secrétaire d'État américain Marco Rubio (R) et le ministre bahreïni des Affaires étrangères Abdullatif bin Rashid al-Zayani participent à une cérémonie de signature d'un « protocole d'accord sur la coopération nucléaire » au département d'État à Washington, DC, le 16 juillet 2025. © Alex WROBLEWSKI / AFP

Les États-Unis et Bahreïn ont paraphé mercredi un accord de coopération dans le domaine du nucléaire civil, peu avant une rencontre à la Maison Blanche entre le président Donald Trump et Salmane ben Hamad Al-Khalifa, prince héritier de cette monarchie du Golfe.

«Il s'agit d'une signature importante», a déclaré le secrétaire d'État américain Marco Rubio lors d'une cérémonie de signature au côté de son homologue bahreïni, Abdellatif ben Rachid Al-Zayani.

Cette signature constitue le «premier pas vers une coopération nucléaire civile plus approfondie et montre que les États-Unis sont prêts à être le partenaire de tout pays qui souhaite poursuivre un programme nucléaire civil qui n'est manifestement pas destiné à la fabrication d'armes ou à la menace de la sécurité de ses voisins», a ajouté le chef de la diplomatie américaine, sans citer expressément l'Iran.

Israël et Washington accusent ce pays de vouloir se doter d'une arme nucléaire, ce que Téhéran dément.

Les États-Unis ont bombardé le 22 juin le site souterrain d'enrichissement d'uranium de Fordo, au sud de Téhéran, et des installations nucléaires à Ispahan et Natanz, dans le cadre de la guerre de 12 jours déclenchée par Israël le 13 juin contre l'Iran.

Proche allié des États-Unis, Bahreïn abrite le siège de la cinquième flotte américaine.

Le président américain a reçu plus tard mercredi le prince héritier de Bahreïn à la Maison Blanche, ce dernier annonçant quelque «17 milliards de dollars» d'investissements aux États-Unis.

«C'est du concret. Il s'agit d'argent réel. Il ne s'agit pas de faux contrats», a plaisanté Salmane ben Hamad Al-Khalifa devant la presse réunie dans le Bureau ovale.

Interrogé pour savoir si l'Iran devrait venir à la table des négociations au sujet de son programme nucléaire, le responsable bahreïni a répondu: «Je crois que la balle est dans leur camp. Ce sont eux qui ont tout à gagner d'une négociation».

Archipel du Golfe situé entre le Qatar et l'Arabie saoudite, Bahreïn est également partie prenante des accords d'Abraham, parrainés par Donald Trump lors de son premier mandat à la Maison Blanche (2017-2021). Dans ce cadre, les Émirats arabes unis, le Maroc et le Soudan ont également établi des liens formels avec Israël.

Avec AFP

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