Les conducteurs appellent à être exemptés de la taxe mécanique, imposée sur les véhicules de transport.
La Fédération des syndicats des chauffeurs des transports publics a organisé jeudi matin un vaste mouvement de protestation sur l’ensemble du territoire pour dénoncer, une fois de plus, les conditions dans lesquelles les conducteurs travaillent depuis plusieurs mois du fait de la hausse vertigineuse du prix de l’essence. Dès les premières heures de la journée, les chauffeurs se sont rassemblés sur certains grands axes routiers, notamment à Dora et au rond-point Cola, à Beyrouth. Il s'agit d'un avertissement qui ne restera pas orphelin si leurs revendications ne sont pas satisfaites.
Il est 9 heures. De longs convois de voitures et de minibus sillonnent les quartiers de la capitale pour se rendre au siège de la présidence du Conseil, au Grand Sérail, et au ministère de l’Intérieur pour faire entendre aux responsables les voix des protestataires. Les chauffeurs demandent à être exemptés du paiement de la taxe imposée sur les véhicules de transport, communément appelée taxe mécanique, afin de compenser les retombées de l’augmentation du prix de l’essence, qui est passé de 35.000 livres libanaises à plus de 300.000 livres en l’espace de quelques mois.
Des solutions exigées
Le président du syndicat des distributeurs de carburants, Fadi Abou Chakra, explique à _Ici Beyrouth_ qu’une "taxe de près de 40.000 livres libanaises est prélevée par l’État à chaque bidon d’essence vendu". "Les responsables peuvent aider le citoyen dans ces circonstances difficiles que traverse le pays, ajoute-t-il. Ils pillent l’argent des gens. Nous en avons ras-le bol! Cela doit prendre fin. Nous souhaitons que le gouvernement se réunisse et trouve des solutions à tous ces problèmes." "Nous continuons à être en grève car toutes les promesses tenues ont été vaines", dénonce de son côté Chafik Kassis, président du syndicat des chauffeurs de camion. "On nous avait demandé de préciser nos revendications, ajoute-t-il. Nous les avions envoyées par écrit au ministère de l’Intérieur et des Travaux publics. À ce jour, nous n’avons pas encore eu de réponse."
Robert Kahi, vice-président du syndicat des chauffeurs de camions, souligne que "cette protestation est une mise en garde". "Si nous n'obtenons pas nos droits, nous nous dirigerons vers une grève ouverte", lance-t-il.
Une situation alarmante
À Tripoli, le chef de la Fédération des syndicats et des employés du nord, le capitaine Chadi al-Sayed réclame le retour des réunions du Conseil des ministres et la mise en œuvre du plan de sécurité sociale qui permettra aux chauffeurs des transports publics de bénéficier des prestations de la Caisse nationale de sécurité sociale.
À Saida, le représentant du syndicat des chauffeurs de transports publics au Liban-Sud, Ibrahim al-Boukhari, estime que "le chauffeur des transports publics n’est plus en mesure de supporter les charges d’entretien ni le prix des carburants en dehors d’un mécanisme clair qui fixe les prix et contrôle le marché".
Quant au secrétaire général du syndicat des chauffeurs de taxis à Nabatiyeh, Abou Habib Kobeissi, il appelle le gouvernement à soutenir les chauffeurs et à exécuter les promesses tenues lors de la réunion avec Ibrahim Tlaiss, président du syndicat des transports publics. "Les prix sont en continuelle hausse, alors que les conducteurs vivent désormais sous le seuil de pauvreté", conclut-il.
La Fédération des syndicats des chauffeurs des transports publics a organisé jeudi matin un vaste mouvement de protestation sur l’ensemble du territoire pour dénoncer, une fois de plus, les conditions dans lesquelles les conducteurs travaillent depuis plusieurs mois du fait de la hausse vertigineuse du prix de l’essence. Dès les premières heures de la journée, les chauffeurs se sont rassemblés sur certains grands axes routiers, notamment à Dora et au rond-point Cola, à Beyrouth. Il s'agit d'un avertissement qui ne restera pas orphelin si leurs revendications ne sont pas satisfaites.
Il est 9 heures. De longs convois de voitures et de minibus sillonnent les quartiers de la capitale pour se rendre au siège de la présidence du Conseil, au Grand Sérail, et au ministère de l’Intérieur pour faire entendre aux responsables les voix des protestataires. Les chauffeurs demandent à être exemptés du paiement de la taxe imposée sur les véhicules de transport, communément appelée taxe mécanique, afin de compenser les retombées de l’augmentation du prix de l’essence, qui est passé de 35.000 livres libanaises à plus de 300.000 livres en l’espace de quelques mois.
Des solutions exigées
Le président du syndicat des distributeurs de carburants, Fadi Abou Chakra, explique à _Ici Beyrouth_ qu’une "taxe de près de 40.000 livres libanaises est prélevée par l’État à chaque bidon d’essence vendu". "Les responsables peuvent aider le citoyen dans ces circonstances difficiles que traverse le pays, ajoute-t-il. Ils pillent l’argent des gens. Nous en avons ras-le bol! Cela doit prendre fin. Nous souhaitons que le gouvernement se réunisse et trouve des solutions à tous ces problèmes." "Nous continuons à être en grève car toutes les promesses tenues ont été vaines", dénonce de son côté Chafik Kassis, président du syndicat des chauffeurs de camion. "On nous avait demandé de préciser nos revendications, ajoute-t-il. Nous les avions envoyées par écrit au ministère de l’Intérieur et des Travaux publics. À ce jour, nous n’avons pas encore eu de réponse."
Robert Kahi, vice-président du syndicat des chauffeurs de camions, souligne que "cette protestation est une mise en garde". "Si nous n'obtenons pas nos droits, nous nous dirigerons vers une grève ouverte", lance-t-il.
Une situation alarmante
À Tripoli, le chef de la Fédération des syndicats et des employés du nord, le capitaine Chadi al-Sayed réclame le retour des réunions du Conseil des ministres et la mise en œuvre du plan de sécurité sociale qui permettra aux chauffeurs des transports publics de bénéficier des prestations de la Caisse nationale de sécurité sociale.
À Saida, le représentant du syndicat des chauffeurs de transports publics au Liban-Sud, Ibrahim al-Boukhari, estime que "le chauffeur des transports publics n’est plus en mesure de supporter les charges d’entretien ni le prix des carburants en dehors d’un mécanisme clair qui fixe les prix et contrôle le marché".
Quant au secrétaire général du syndicat des chauffeurs de taxis à Nabatiyeh, Abou Habib Kobeissi, il appelle le gouvernement à soutenir les chauffeurs et à exécuter les promesses tenues lors de la réunion avec Ibrahim Tlaiss, président du syndicat des transports publics. "Les prix sont en continuelle hausse, alors que les conducteurs vivent désormais sous le seuil de pauvreté", conclut-il.
Lire aussi
Commentaires