
Dans le cadre de sa tournée auprès des responsables libanais, l’émissaire américain Tom Barrack s’est rendu, mardi matin, à Aïn el-Tiné, où il a été reçu par le président du Parlement Nabih Berry. Une rencontre jugée «excellente» par le diplomate, qui a réitéré l'engagement de Washington envers Beyrouth dans une phase particulièrement critique pour la stabilité du pays.
À l’issue de l’entretien, M. Barrack s’est ainsi montré résolument positif: «Je suis optimiste quant à ma visite à Beyrouth. Les États-Unis n’abandonneront pas le Liban», a-t-il déclaré devant la presse.
Et de souligner que «des progrès étaient en cours pour parvenir à la stabilité», tout en précisant que «le problème ne réside pas dans les garanties», une manière de souligner que les blocages ne sont pas d’ordre technique ou juridique. «La région progresse vers la stabilité. Nous essayons d'avancer et il faut garder espoir», a-t-il poursuivi.
Par ailleurs, et selon des informations relayées par la chaîne locale MTV, M. Berry aurait l’intention de soumettre à son invité une proposition articulée autour d’une mesure de désescalade israélienne: un cessez-le-feu de quinze jours, au terme duquel le Liban engagerait un processus de désarmement.
Avant cette rencontre, l’émissaire américain s’était entretenu dans la matinée avec le ministre des Finances, Yassine Jaber, dans le cadre de ses consultations en cours avec les principales figures du pouvoir libanais.
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