Iran au Liban: l’ingérence toxique d’un État en déroute
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L’État libanais a pris une décision historique et courageuse: désarmer le Hezbollah et les autres milices pour restaurer enfin sa souveraineté sur tout le territoire national. Ce qui, soit dit en passant, est une ambition commune et basique pour l’ensemble des pays de la planète. Une étape indispensable au pays pour sortir de l’ombre des armes et de la guerre, reconstruire les villages détruits du Sud, relancer son économie et retrouver la confiance des pays amis prêts à mettre la main au portefeuille. Toute la communauté internationale a salué cette décision. Pardon, toute, sauf l’Iran! Au mépris des règles diplomatiques les plus élémentaires. 

Téhéran joue le rôle du pyromane. Par la voix de ses représentants, son ministre des Affaires étrangères et son «conseiller du Guide suprême», l’Iran appelle ouvertement à faire échouer ce plan, à maintenir le chaos, la guerre et la déstabilisation. Tout simplement. 

Les mollahs ont décidément un «attachement» de mante religieuse à ce pauvre petit pays. Ils n’ont manifestement toujours pas compris que l’expansionnisme perse n’était plus d’actualité. 

Leur obsession à vouloir contrôler le Liban témoigne d’un décalage total avec les réalités régionales. Les Libanais doivent rester vigilants face aux tentatives répétées de déstabilisation que le régime des mollahs ne manquera pas de provoquer.

Pourtant, après la défaite et l’humiliation cuisante qu’il a subies face à Israël lors de la guerre des 12 jours en juin dernier, l’Iran est bien le dernier à pouvoir donner des leçons ou conseiller qui que ce soit. Il ferait bien mieux de s’occuper de ses propres affaires qui ne sont pas au mieux de leur forme. 

Au nom de quoi l’Iran se permet-il d’imposer sa volonté à un pays souverain? Quel intérêt trouve-t-il à ce que le Liban reste en état de guerre, que ses villages ne soient pas reconstruits, que son peuple continue de souffrir? La réponse est claire: l’Iran ne cherche pas, n’a jamais cherché, la paix au Liban, mais son contrôle. Il préfère voir le pays en ruines plutôt que libre. Et ce cynisme est insupportable.

Le Liban a fait un choix: reprendre son destin en main. Il est temps que ceux qui veulent le maintenir sous tutelle étrangère arrêtent leurs ingérences et laissent le pays avancer.

Ce n’est pas un terrain de jeu pour les ambitions régionales. C’est un pays qui aspire à la paix, à la reconstruction et surtout à la liberté. 

La bataille des Thermopyles est définitivement perdue pour les Darius 2:0. S’il vous plaît, quelqu’un peut le leur dire? Merci.

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