La Division centrale des enquêtes criminelles a convoqué l’activiste William Noun pour un interrogatoire, à la suite d’une plainte déposée contre lui pour incitation à des tensions confessionnelles et violation de la loi sur le boycott d’Israël.
Dans une interview, Noun a exprimé sa surprise d’être convoqué sur la base d’une plainte déposée par l’avocat Hassan Ibrahim, connu pour sa proximité avec le Hezbollah.
Noun a expliqué que la plainte faisait suite à ses déclarations lors de l’anniversaire de l’explosion du port de Beyrouth. «Ces accusations sont de pures fabrications», a-t-il affirmé, ajoutant, «La confrontation avec le Hezbollah n’a pas commencé aujourd’hui; elle a commencé le 4 août 2020, et nous la poursuivrons sans crainte malgré toutes les pressions».
Il s’est demand: «Est-ce que décrire la réalité est désormais considéré comme une collaboration avec l’ennemi?»
Tout en dénonçant ce qu’il décrit comme une tentative de monter une nouvelle affaire politique contre lui, Noun a exprimé sa pleine confiance dans la direction actuelle de l’appareil judiciaire.
Il a confirmé qu’il se rendra à la séance d’interrogatoire et qu’il ne cherchera pas à l’éviter. Il a conclu en soulignant que les familles des victimes de l’explosion du port de Beyrouth se tiendront à ses côtés le jour de l’audition, précisant que l’affaire dépasse les individus pour devenir un combat collectif pour la vérité et la justice.
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