
Un accord de prêt de 250 millions de dollars, destinés à la reconstruction des zones affectées par la guerre entre Israël et le Hezbollah, sera signé mardi entre le Liban et la Banque mondiale.
La signature aura lieu à 11h, au siège du ministère des Finances, où l’accord sera signé par MM. Jean-Christophe Carret, directeur régional de la BM, et Yassine Jaber, ministre des Finances, en présence de ses collègues des Travaux publics, Fayez Rasamny, de l'Énergie et de l'Eau, Joe Saddi, et de l'Économie et du Commerce, Amer Basat.
Seront également présents des représentants de la présidence du Conseil, le président du Conseil du développement et de la reconstruction (CDR), Mohammad Kabbani, ainsi que le chargé d'affaires de l'ambassade de France, Bruno Pereira da Silva.
À la veille de la conclusion de l’accord, le comité ministériel pour la reconstruction et la relance économique, présidé par le Premier ministre, Nawaf Salam, a tenu une réunion au Grand Sérail en présence de MM. Jaber, Saddi, Rasamny ainsi que des ministres des Affaires sociales, Hanine Sayyed, des Télécommunications, Charles Hajj, et de l’Environnement, Tamara Zein, du secrétaire général du Haut Comité de secours, le général Bassam Naboulsi, et des présidents du CDR et du Conseil du Sud.
Dans un communiqué, le comité a réaffirmé l’engagement du gouvernement à «accélérer les efforts de reconstruction, en dépit des attaques israéliennes en cours et du manque de financements publics et internationaux». La stratégie vise, selon le comité, à «préserver la dignité des citoyens, garantir les droits fondamentaux et adopter des plans durables et transparents pour rétablir la confiance dans l’État».
Ce plan repose sur trois axes, selon le communiqué: une aide financière et sociale aux familles déplacées et à celles qui ont regagné leurs villages; une réhabilitation des infrastructures endommagées et un soutien aux initiatives économiques; un programme de développement socio-économique dans les régions touchées par la guerre. Celui-ci représenterait, selon le texte, la première étape d’une stratégie nationale élargie.
«Sa mise en œuvre reposera sur des subventions, des prêts et le budget de l’État, chaque ministère étant chargé d’une partie des tâches», est-il souligné dans le communiqué.
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