
Des troupes terrestres israéliennes ont mené un raid sur un site syrien qu’elles avaient déjà bombardé mercredi et la veille, a rapporté l’agence de presse officielle syrienne.
Israël avait frappé mardi le site près de Kisweh, en périphérie de Damas, tuant six soldats syriens selon le ministère syrien des Affaires étrangères, puis l’avait de nouveau bombardé mercredi, d’après la télévision d’État.
Citant une source gouvernementale, l’agence officielle SANA a indiqué que des soldats avaient découvert dans la zone des « dispositifs de surveillance et d’écoute » avant qu’elle ne soit visée par les frappes israéliennes mardi.
Un responsable du ministère de la Défense a déclaré à l’AFP, sous couvert d’anonymat, que le site était une ancienne base militaire syrienne située à Tal Maneh, près de Kisweh.
À la suite de la seconde attaque mercredi, SANA a affirmé que des troupes israéliennes avaient été héliportées dans la zone pour mener un raid, « dont les détails ne sont pas encore connus, dans un contexte de vols de reconnaissance intensifs ».
L’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH), basé au Royaume-Uni et s’appuyant sur un réseau de sources locales, a rapporté que le site abritait des armes utilisées par le Hezbollah, groupe armé libanais soutenu par l’Iran et l’un des principaux alliés de l’ancien dirigeant syrien Bachar al-Assad.
L’OSDH a précisé que le raid terrestre israélien était le premier du genre depuis la chute d’Assad lors d’une offensive rebelle islamiste en décembre.
Israël a mené des centaines de frappes en Syrie depuis la chute d’Assad, et a occupé une grande partie d’une zone démilitarisée surveillée par l’ONU, du côté syrien de la ligne d’armistice entre les deux pays.
Il a également entamé des discussions avec les autorités intérimaires à Damas.
Avec AFP
Commentaires