©Le président de la commission des Finances et du Bugdet Ibrahim Kanaan
Le président de la commission parlementaire des Finances et du Budget, Ibrahim Kanaan, a exprimé des réserves lundi au sujet de la décision du ministère des Finances de fixer le taux de change à 15.000 livres pour un dollar.
«Le communiqué du ministre (sortant) des Finances, Youssef Khalil, comprend de nombreuses erreurs. Comment sera-t-il possible d’unifier les taux de change, sans plan économique et sans réformes?» s’est-il interrogé lors d’une interview à la Voix du Liban.
«Depuis que le gouvernement a commencé à plancher sur le projet de Budget ainsi que sur d’autres textes de loi, nous constatons un grand cafouillage», a-t-il déploré, reprochant aux gouvernements consécutifs d’avoir «tous prévu un haircut des dépôts». «Nous redoutons un manque de confiance total dans le pays qui rendrait difficile un redressement du Liban», a-t-il poursuivi, en insistant sur «la nécessité de préserver autant que possible les dépôts afin de pouvoir récupérer la confiance que nous avons jusque-là perdue».
M. Kanaan s’est aussi dit hostile à la mise en place d’un gouvernement d’entente nationale. La principale raison qu’il a développée pour expliquer ses réserves est qu’un gouvernement «au sein duquel toutes les parties sont représentées bloque toute possibilité de demandes de comptes».
Ibrahim Kanaan a en outre mis en garde contre un amendement du dollar douanier, également fixé à 15.000 livres, sans tenir compte de la situation socio-économique des Libanais. «Il n’est pas permis de tout régler au détriment des Libanais», a-t-il averti.
«Le communiqué du ministre (sortant) des Finances, Youssef Khalil, comprend de nombreuses erreurs. Comment sera-t-il possible d’unifier les taux de change, sans plan économique et sans réformes?» s’est-il interrogé lors d’une interview à la Voix du Liban.
«Depuis que le gouvernement a commencé à plancher sur le projet de Budget ainsi que sur d’autres textes de loi, nous constatons un grand cafouillage», a-t-il déploré, reprochant aux gouvernements consécutifs d’avoir «tous prévu un haircut des dépôts». «Nous redoutons un manque de confiance total dans le pays qui rendrait difficile un redressement du Liban», a-t-il poursuivi, en insistant sur «la nécessité de préserver autant que possible les dépôts afin de pouvoir récupérer la confiance que nous avons jusque-là perdue».
M. Kanaan s’est aussi dit hostile à la mise en place d’un gouvernement d’entente nationale. La principale raison qu’il a développée pour expliquer ses réserves est qu’un gouvernement «au sein duquel toutes les parties sont représentées bloque toute possibilité de demandes de comptes».
Ibrahim Kanaan a en outre mis en garde contre un amendement du dollar douanier, également fixé à 15.000 livres, sans tenir compte de la situation socio-économique des Libanais. «Il n’est pas permis de tout régler au détriment des Libanais», a-t-il averti.
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