©L'aéroport de Roissy-Charles de Gaulle, à Paris. (Photo by FRANCK FIFE / AFP)
Le Saoudien arrêté à Paris cette semaine puis relâché après avoir été soupçonné d'être impliqué dans l'assassinat d'un journaliste saoudien a dit jeudi à une chaîne de télévision du royaume s'être senti comme dans un "zoo" lors de sa détention.
Khalid al-Otaibi avait été interpellé mardi à l'aéroport de Roissy, la présentation de son passeport ayant déclenché la notice rouge d'Interpol, selon une source proche du dossier.
Il était soupçonné d'être un membre du commando impliqué dans l'assassinat du journaliste saoudien Jamal Khashoggi en 2018 au consulat saoudien d'Istanbul.
Mais mercredi, le procureur général de Paris Rémy Heitz avait annoncé qu'il avait été libéré, après vérification de son identité.
"Ils m'ont emmené dans une pièce avec des parois en verre qui est utilisée pour les criminels (...) et qui n'a pas une bonne ventilation", a déclaré Khaled al-Otaibi à la télévision d'Etat al-Ekhbariya, après son retour en Arabie saoudite.
"Ils me regardaient comme si j'étais dans un zoo", a ajouté le Saoudien, qui était pâle et avait l'air fatigué.
En France, la source proche du dossier a parlé d'une "homonymie quasiment parfaite".
"Les fiches de recherche recoupées correspondaient au profil d'al-Otaibi, même mois, année et lieu de naissance", a détaillé à l'AFP cette même source, parlant aussi d'une "ressemblance physique".
Une source sécuritaire saoudienne avait indiqué après l'arrestation que Otaibi était victime d'une erreur d'identité.
Jeudi, un journal saoudien a réclamé des excuses à la France. "La libération de ce citoyen n'est pas un pas suffisant pour rectifier la position de Paris", a écrit al-Riyadh. "L'affaire nécessite une action judiciaire pour compenser le préjudice moral que ce citoyen a subi", a-t-il ajouté.
Critique du pouvoir saoudien après en avoir été proche, Jamal Khashoggi, résident aux États-Unis et chroniqueur du quotidien Washington Post, avait été assassiné le 2 octobre 2018 dans le consulat d'Arabie saoudite à Istanbul par une équipe d'agents venus d'Arabie saoudite.
Son corps, démembré, n'a jamais été retrouvé.
Un rapport des services de renseignement américains accuse le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane d'avoir "validé" l'assassinat. Après avoir nié le meurtre, Ryad avait fini par dire qu'il avait été commis par des agents saoudiens ayant agi seuls.
Khalid al-Otaibi avait été interpellé mardi à l'aéroport de Roissy, la présentation de son passeport ayant déclenché la notice rouge d'Interpol, selon une source proche du dossier.
Il était soupçonné d'être un membre du commando impliqué dans l'assassinat du journaliste saoudien Jamal Khashoggi en 2018 au consulat saoudien d'Istanbul.
Mais mercredi, le procureur général de Paris Rémy Heitz avait annoncé qu'il avait été libéré, après vérification de son identité.
"Ils m'ont emmené dans une pièce avec des parois en verre qui est utilisée pour les criminels (...) et qui n'a pas une bonne ventilation", a déclaré Khaled al-Otaibi à la télévision d'Etat al-Ekhbariya, après son retour en Arabie saoudite.
"Ils me regardaient comme si j'étais dans un zoo", a ajouté le Saoudien, qui était pâle et avait l'air fatigué.
En France, la source proche du dossier a parlé d'une "homonymie quasiment parfaite".
"Les fiches de recherche recoupées correspondaient au profil d'al-Otaibi, même mois, année et lieu de naissance", a détaillé à l'AFP cette même source, parlant aussi d'une "ressemblance physique".
Une source sécuritaire saoudienne avait indiqué après l'arrestation que Otaibi était victime d'une erreur d'identité.
Jeudi, un journal saoudien a réclamé des excuses à la France. "La libération de ce citoyen n'est pas un pas suffisant pour rectifier la position de Paris", a écrit al-Riyadh. "L'affaire nécessite une action judiciaire pour compenser le préjudice moral que ce citoyen a subi", a-t-il ajouté.
Critique du pouvoir saoudien après en avoir été proche, Jamal Khashoggi, résident aux États-Unis et chroniqueur du quotidien Washington Post, avait été assassiné le 2 octobre 2018 dans le consulat d'Arabie saoudite à Istanbul par une équipe d'agents venus d'Arabie saoudite.
Son corps, démembré, n'a jamais été retrouvé.
Un rapport des services de renseignement américains accuse le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane d'avoir "validé" l'assassinat. Après avoir nié le meurtre, Ryad avait fini par dire qu'il avait été commis par des agents saoudiens ayant agi seuls.
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