Le département américain de la Guerre a annoncé l’approbation d’un nouveau programme d’assistance sécuritaire d’un montant de 14,2 millions de dollars destiné à renforcer les capacités de l’armée libanaise (LAF). L’objectif affiché est de permettre aux forces armées de démanteler les stocks d’armes et les infrastructures militaires des groupes armés non étatiques, en particulier le Hezbollah.
Cette aide, financée dans le cadre du mécanisme «Presidential Drawdown Authority», comprend du matériel de démolition – charges creuses, détonateurs, cordons détonants et minuteries – ainsi que des générateurs, des véhicules de transport et divers équipements de soutien. Selon Washington, elle devrait améliorer la capacité de l’armée libanaise à mener des patrouilles, à neutraliser des dépôts d’armes et à éliminer les munitions non explosées.
«Ce programme vise à accroître les moyens et les compétences de l’armée libanaise pour démanteler les caches d’armes et les infrastructures militaires des groupes non étatiques, y compris le Hezbollah», a indiqué le Pentagone mercredi dans un communiqué.
Cette annonce intervient alors que le gouvernement libanais cherche à rétablir le monopole de l’État sur l’ensemble des armes présentes sur son territoire. Le département de la Défense a présenté cette initiative comme partie intégrante de la stratégie américaine visant à contrer les organisations armées soutenues par l’Iran dans la région.
D’après Washington, cette assistance devrait également aider l’armée libanaise à mettre en œuvre les dispositions du cessez-le-feu conclu avec Israël après un an de guerre contre le Hezbollah. Elle constitue, selon le Pentagone, un outil essentiel pour «renforcer l’autorité de l’État dans un pays fragilisé par la prolifération d’acteurs armés non étatiques».
«À travers ce programme, le département de la Guerre entend donner à l’armée libanaise les moyens de dégrader les capacités du Hezbollah, conformément à la priorité de l’administration américaine de contrer les groupes terroristes soutenus par l’Iran dans la région», précise encore le communiqué.
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