Le secrétaire d’État américain Marco Rubio se rendra samedi en Israël afin de l’assurer du soutien des États-Unis, à la veille de la reconnaissance prochaine par plusieurs pays -dont la France- d’un État palestinien, lors de l’Assemblée générale de l’ONU, a annoncé vendredi le département d’État.
Cette visite intervient alors que Donald Trump s’est montré contrarié par l’attaque israélienne menée contre des responsables du mouvement islamiste palestinien Hamas au Qatar, allié des États-Unis.
Marco Rubio doit s’entretenir avec les dirigeants israéliens au sujet de «l’engagement (américain) à combattre contre les mesures anti-israéliennes, y compris la reconnaissance unilatérale d’un État palestinien, qui récompense le terrorisme du Hamas», a déclaré Tommy Pigott, porte-parole du département d’État.
Le chef de la diplomatie américaine soulignera également «l’appui apporté par Washington à la sécurité d’Israël», a-t-il ajouté.
«Il mettra aussi l’accent sur nos objectifs partagés: s’assurer que le Hamas ne dirige pas Gaza une nouvelle fois et ramener tous les otages à la maison», a poursuivi le porte-parole, précisant que Marco Rubio rencontrera des familles d’otages.
Le communiqué ne fait pas mention des frappes israéliennes au Qatar, alors que le secrétaire d’État doit rencontrer vendredi à Washington Mohammed ben Abdelrahmane Al-Thani, Premier ministre de ce pays du Golfe.
L’attaque sans précédent menée mardi par Israël visait des responsables du Hamas réunis dans un complexe résidentiel en plein cœur de Doha, capitale du Qatar, médiateur dans les négociations en vue d’un cessez-le-feu dans la bande de Gaza.
Dans une rare réprimande, le président américain Donald Trump avait déclaré être « très mécontent » de ces frappes.
Elles ont été condamnées jeudi par le Conseil de sécurité de l’ONU, qui n’a toutefois pas nommé Israël dans sa déclaration.
Depuis l’attaque du Hamas le 7 octobre 2023 et les représailles israéliennes dans la bande de Gaza, le Conseil de sécurité est largement paralysé sur ce dossier en raison de vetos répétés, notamment de la part des États-Unis.
AFP
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