Cinéma: Abdellatif Kechiche de retour en salles après sept ans d'absence
L'actrice française Léa Seydoux traverse la foule avec un bâton lors des célébrations organisées devant le pavillon français pour marquer la «Journée de la France» à l'Exposition universelle d'Osaka 2025, dans la ville d'Osaka, le 13 septembre 2025. ©Richard A. Brooks / AFP

Le nouveau film d'Abdellatif Kechiche, Mektoub My Love: Canto Due, sortira en salles françaises le 3 décembre, marquant le retour du cinéaste après sept ans d'absence. Présenté cet été en compétition au festival de Locarno, ce troisième volet de sa trilogie sur la jeunesse des années 1990 a reçu un bon accueil critique. Palme d’or en 2013, Kechiche reste un réalisateur aussi admiré que controversé.

Le nouveau film du cinéaste franco-tunisien Abdellatif Kechiche, troisième volet de sa trilogie Mektoub My Love, sortira dans les salles françaises le 3 décembre, marquant le retour du cinéaste après sept ans d'absence, a-t-on appris mercredi auprès du distributeur Pathé, confirmant une information du quotidien Le Parisien.

En août, ce nouvel opus, Mektoub My Love: Canto Due, avait été projeté en compétition au festival de Locarno, en Suisse, où il a reçu un bon accueil critique. Le nombre d'écrans où il sera projeté en France n'est pas encore connu mais une source chez Pathé, qui distribue le film, promet une «large exposition».

En 2019, Mektoub My Love: Intermezzo, deuxième volet de cette trilogie sur la jeunesse dans les années 90, avait déclenché une intense polémique au festival de Cannes où il avait été projeté en compétition, en raison de scènes de sexe très crues.

Plombé par la controverse, le film n'était jamais sorti en salles et Abdellatif Kechiche avait disparu de la scène médiatique.

Au début des années 2010, la personnalité complexe du cinéaste, lauréat de trois César du meilleur réalisateur, était apparue au grand jour lors de la promotion de La vie d'Adèle, histoire d'amour entre deux jeunes femmes qui lui avait valu, ainsi qu'à ses deux actrices françaises, une Palme d'or en 2013.

Léa Seydoux avait dénoncé des conditions de tournage «horribles» et Adèle Exarchopoulos, dont c'était le premier grand rôle à 19 ans, avait-elle parlé de «dix journées entières à tourner» une très longue et très crue scène de sexe.

Blessé, Abdellatif Kechiche avait mis cinq ans à revenir derrière la caméra avec Mektoub My Love: Canto uno (2018), premier volet de la trilogie qui avait séduit une partie de la critique mais fait tiquer en raison de plans de caméra au plus près des corps.

Le réalisateur de 64 ans, découvreur de nombreux autres talents comme les actrices françaises Sara Forestier ou Hafsia Herzi, a été récemment affaibli par un AVC survenu au printemps.

Avec AFP

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