Trump réclame à l'ONU une enquête pour \
©LUDOVIC MARIN / AFP

Donald Trump a réclamé mercredi que l'ONU ouvre immédiatement une "enquête" après le "triple sabotage" dont il assure avoir été victime la veille à l'occasion de son discours devant l'Assemblée générale des Nations unies.

Décrivant une panne d'escalier mécanique à son arrivée, puis une défaillance du téléprompteur et un problème de sonorisation pendant son allocution, le président américain a écrit, dans un long message furieux sur son réseau Truth Social: "Ce n'était pas une coïncidence, c'était un triple sabotage à l'ONU. Ils devraient avoir honte. J'envoie une copie de cette lettre au Secrétaire général (des Nations unies) et j'exige une enquête immédiate".

"Ce qui s'est passé hier aux Nations unies est UNE HONTE - Pas un, pas deux, mais trois événements malveillants!", s'est-il emporté.

Il avait déjà pesté mardi à la tribune contre ces problèmes techniques, avant de prononcer une allocution qui a pris la forme d'un véritable réquisitoire souverainiste, climatosceptique et anti-immigration, très critique envers l'Europe et l'ONU.

En arrivant au siège de l'ONU à New York, Donald Trump est monté derrière son épouse, Melania Trump, sur un escalier mécanique qui s'est presque aussitôt arrêté.

Le président américain et la Première dame, que l'on voit déstabilisée, ont gardé l'équilibre en se tenant à la rampe. Ils ont ensuite gravi les marches.

"Le mécanisme de sécurité a été actionné par inadvertance par quelqu'un qui était devant le président", a assuré mardi à l'AFP Stéphane Dujarric, le porte-parole du secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, ajoutant que l'engin avait ensuite été remis en service.

Il a précisé plus tard dans un communiqué que cette personne était un vidéaste de la Maison Blanche.

"Nous examinons ce que l'ONU a dit pour le corroborer", a déclaré mercredi à l'AFP, sous couvert d'anonymat, un responsable du Secret Service, chargé de la protection des hautes personnalités politiques américaines.

Donald Trump, toujours très sensible aux accrocs de protocole, a aussi déploré que le téléprompteur n'ait pas fonctionné au début de son intervention.

"Nous n'avons aucun commentaire puisque le téléprompteur pour le président américain est géré par la Maison Blanche", avait déclaré à ce sujet le porte-parole du chef de l'ONU.

Mercredi, Donald Trump a ajouté un troisième reproche, concernant la qualité du son pendant qu'il s'exprimait. "Après le discours, on m'a dit que le son était complètement coupé dans l'auditorium", a-t-il écrit sur Truth Social.

"Le système de sonorisation était conçu pour permettre aux gens assis à leur siège d'écouter les discours traduits dans six langues au moyen d'écouteurs", a expliqué à l'AFP un responsable de l'ONU, sous couvert d'anonymat.

Avec AFP

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